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Le culte de Noël des enfants 2025
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Dimanche 14 décembre 2025

Culte de Noël pour tous les âges 2025 à l’église protestante unie de Levallois-Clichy
Musique d’entrée
Accueil
Saynète : Vers l’auberge de la Paix
Introduction / Narratrice / Narrateur :
Nous sommes en l’an zéro de notre ère. Auguste est empereur romain depuis de longues années. L’empire de Rome est grand, vaste, et englobe presque tous les pays connus de l’époque autour de la Méditerranée.
Avec toujours plus de territoires sous occupation, il est nécessaire, de temps en temps, de faire le point : quelle est la population dans les différents districts de l’empire, et surtout quelles sont les richesses que l’on peut y trouver et exploiter ?
L’évangéliste Luc rapporte que c’est pour cette raison qu’en Judée aussi, on organisait une recension de la population et de leurs biens.
C’est ainsi qu’il explique le déplacement de Marie et de Joseph, de Nazareth à Bethléem, ville d’origine de Joseph.
Luc ne pouvait pas raconter tout ce qui se déroulait sur la route.
C’est pourquoi nous allons vous proposer aujourd’hui quelques épisodes de leur périple, jusqu’ici encore jamais publiés.
Nous voici au moment de départ à Nazareth :
I – Nazareth : se mettre en route
Joseph (devant une fenêtre) :
Marie, es-tu prête ?
Marie (à l’intérieur) :
As-tu déjà sorti l’âne de l’étable ?
Joseph :
Oui !
Marie :
Tu as pris les couvertures et nos sacs ?
Joseph :
Oui !
Marie :
Et les cadeaux pour ta famille ?
Joseph :
Ouuuiiii !
Marie (sort) :
Alors allons-y ! Jusqu’à Bethléem, puisque les Romains nous l’ordonnent.
Quelle folie, cette administration ! Pourquoi ne pas s’inscrire ici, à la préfecture de Nazareth ?
Joseph :
Parce que ma famille est de Juda, et que nous avons des terres là-bas.
J’aurais préféré rester ici, avec toi et notre enfant qui va bientôt naître. Mais nous n’avons pas le choix. Allons-y pour arriver à temps !
Marie :
Adieu, notre maison !
(se tournant vers l’assemblée) Adieu, chers voisins !
Bonjour, la vie de SDF…
Joseph :
SDF ? Qu’est-ce que ça veut dire ?
Marie :
C’est du romain : Sans Domus Fixe !
Joseph (se tournant vers l’assemblée) :
Chers voisins, chers amis, voulez-vous prier avec nous avant le départ ?
Une prière de pèlerins : le Psaume 121.
Prions pour Marie et Joseph avec les paroles du Psaume 121.
J’invite les personnes côté cour à commencer, puis les personnes côté rue de dire les versets en numéros paires.
Psaume 121
1Je regarde vers les montagnes :
Qui viendra me secourir ?
2Pour moi, le secours vient du Seigneur,
qui a fait les cieux et la terre.
3Qu’il te préserve des faux pas,
qu’il te garde sans se relâcher !
4Voici, il ne somnole pas, il ne dort pas, celui qui garde Israël.
5Le Seigneur est celui qui te garde,
le Seigneur est une ombre protectrice à tes côtés.
6Pendant le jour, le soleil ne te frappera pas,
ni la lune pendant la nuit.
7Le Seigneur préservera ta vie,
il te gardera de tout mal !
8Oui, le Seigneur te gardera de ton départ jusqu’à ton retour,
dès maintenant et toujours !
Narrateur / Narratrice :
Ainsi encouragés et soutenus, Marie et Joseph se mirent en route. Il y avait beaucoup de monde sur les chemins, mais leur passage n’échappa pas à quelques yeux attentifs… par exemple ceux de ces escargots au bord de la route, ou encore de ces oiseaux perchés dans les hauteurs d’un arbre. Écoutons ce qu’ils se disent.
II – Sur la route
Escargot 1 :
Regarde ! Deux limaces avec un âne !
Escargot 2 :
Ne dis pas de bêtises ! Ce sont des humains : un homme et une femme.
E1 :
Oui, mais ils n’ont pas de maison avec eux… C’est l’âne qui porte tout.
E2 :
Les pauvres ! Alors que nous, les escargots, nous sommes les animaux les plus heureux du monde : nous avons toujours notre maisonnette avec nous.
E1 :
Quand il y a du soleil : hop, le nez dehors !
E2 :
Quand il fait trop chaud : hop, je rentre !
E1 :
Quand il pleut : hop, une petite glissade sur le sol !
E2 :
Et quand l’eau monte : hop, je ferme la porte !
E1 :
La maison, c’est notre abri.
E2 :
La maison, c’est toute notre vie.
E1 :
On découvre le monde sous notre toit…
E2 :
Et on fait des rondes sans sortir de chez soi !
(Les escargots regardent à droite et à gauche.)
E1 :
Oh, je ne les vois plus !
E2 :
C’est vrai… Finalement, sans maisonnette, ils avancent quand même plus vite que nous !
Oiseau 1 :
Je sens que ça bouge dans les œufs… Bientôt, les petits vont sortir !
Oiseau 2 :
Fini le calme ! Je les imagine déjà, becs grands ouverts, réclamant des vers… Et quand on croit en avoir assez donné, il faut tout recommencer.
O1 :
Ça va tellement vite… D’abord, on attend qu’ils cassent enfin leur coquille, puis viennent les plumes…
O2 :
… Et cette peur qu’ils tombent du nid !
O1 :
Jusqu’au jour où ils battent des ailes, et s’envolent pour de vrai.
O2 :
Oui, ça passe si vite !
O1 :
Va chercher encore quelques branches, un peu de mousse, pour compléter le nid. Un bon nid, c’est important : il faut de la sécurité pour grandir, avant de s’envoler.
O2 :
Tu crois que les deux, là en bas, trouveront eux aussi un nid agréable et sûr pour leur petit ?
O1 :
Tu as raison… Bientôt, ils seront à trois ou cinq ou sept …
O2 :
Mais voyons, ce sont des humains, pas des oiseaux !
O1 :
Peut-être… Mais espérons qu’eux aussi trouvent un nid, un abri où reposer.
Narrateur / Narratrice :
Marie et Joseph avancent. Ils font des haltes, ils font des rencontres. Voyager, c’est aussi l’occasion de découvrir et de s’émerveiller. Voici un petit cirque qui s’est installé près d’une ville. Marie et Joseph s’arrêtent pour observer ce qui se passe.
Adulte :
Demain, on partira pour une autre ville…
Enfant :
Oh non, pas encore ! Je viens juste de me faire des amis ici, dans le village.
A :
Tu sais bien qu’on doit bouger. Tu en trouveras d’autres.
E :
Mais moi, je ne veux pas d’autres amis… Je veux garder ceux d’ici. J’aime être ici.
A :
Nous sommes des artistes… Nous devons voyager pour partager notre spectacle ailleurs. On reviendra l’année prochaine, promis.
E :
Grrr… toujours voyager, toujours bouger ! On est les seuls à vivre comme ça !
A : Je ne crois pas… Tiens, on va demander autour de nous.
(Se tourne vers l’assemblée)
(Se tourne vers l’enfant)
Tu vois ? Rester toujours au même endroit, c’est rare. Voyager, c’est aussi découvrir, apprendre, élargir son horizon.
Marie :
Joseph, je comprends cet enfant. C’est fatigant de traverser le pays, sans jamais être chez soi, et de rencontrer sans cesse de nouvelles personnes. Je ne souhaite pas cela pour notre enfant.
Joseph :
Et si c’était pour une bonne cause ? Pour annoncer une bonne nouvelle, pour faire du bien partout où il passe ?
Marie :
Alors j’espère qu’il ne sera pas seul. Qu’il aura de bons compagnons de route, une troupe comme celle-ci : des gens qui voyagent ensemble, comme une grande famille.
Joseph :
Mais enfin, il n’est même pas encore né, et tu lui inventes déjà une destinée ! Moi, tu vas voir : je vais en faire un bon charpentier, et il travaillera avec moi.
Marie :
Bon… on verra bien. Pour l’instant, continuons la route.
Narrateur/ Narratrice : Pendant que Marie et Joseph reprennent la route prenons le temps pour prier.
Prière :
Dieu, tu es un Dieu qui nous voit.
Tu sais où nous sommes à chaque instant.
Parfois nous suivons des chemins droits, parfois des détours.
Parfois nous nous retrouvons à des carrefours de notre vie et nous ne savons pas quelle direction prendre.
Parfois nous constatons que nous sommes dans une impasse, et il nous est difficile de faire demi-tour.
Tu es avec nous et tu nous accompagnes ; c’est pourquoi nous nous confions à toi.
Aide-nous à prendre des décisions.
Aide-nous à reconnaître nos erreurs et à oser un nouveau départ.
Aide-nous à regarder vers l’avenir et à emprunter des voies nouvelles.
Tu es le berger qui nous guide et nous protège, et nous t’en remercions.
Aide-nous à nous arrêter plus souvent, à prendre le temps d’apprécier ce qui se passe autour de nous,
à prendre le temps des rencontres,
à prendre le temps de voir tout ce qu’il y a de beau dans ce monde.
Nous voyons aussi ceux qui sont en chemin et qui ne savent pas s’ils arriveront un jour à destination.
Pour trop de personnes, la rue est devenue un domicile involontaire, car elles n’ont plus de lieu où vivre.
Nous prions pour elles : qu’elles trouvent aide et soutien, et qu’un logement stable leur soit bientôt rendu.
Nous prions pour ceux qui fuient la guerre et la famine, afin qu’ils trouvent la paix et un refuge sûr.
Tu es un Dieu qui fait tout pour croiser nos routes.
Prépare-nous à la rencontre.
Amen.
Chant : 31/30, 1.2.3.4. Nous avons vu les pas de notre Dieu (p. 342)
Narrateur/ Narratrice :
Le voyage fut long, mais Marie et Joseph sont enfin arrivés à Bethléem. Et, par chance, ils ont trouvé un abri dans une auberge.
Les auberges sont des lieux pleins de vie, car les voyageurs y arrivent souvent en groupes et accompagnés d’animaux : des ânes pour transporter leurs bagages, des chèvres pour donner du lait, certains même avec des chameaux ou des chevaux…
Ils apportent parfois des marchandises, ou bien ils sont simplement en déplacement ou en visite.
Ici, on se retrouve le soir autour du feu pour échanger des nouvelles venues d’ailleurs, pour partager des recettes ou pour faire de la musique.
C’est au milieu de monde si divers que Marie et Joseph vont passer la nuit, et sans doute aussi les jours à venir.
Écoutons ce que disent les personnes à l’auberge, notamment les aubergistes qui les accueillent.
III – À l’auberge
L’aubergiste :
Nous sommes complets ! C’est l’avantage du recensement organisé par les Romains : cela fait vivre le tourisme. Notre auberge est une bonne adresse pour ceux qui viennent à Bethléem.
Son épouse :
Oui, nous sommes complets, mais j’ai trouvé une petite place pour le jeune couple qui vient d’arriver : Marie et Joseph de Nazareth. Marie va bientôt accoucher. On ne peut pas les laisser dehors !
L’aubergiste :
Oh là là… Un bébé qui va naître au milieu de cette foule, avec tous ces voyageurs, parfois accompagnés de leurs bêtes… Où mettre à l’abri le nourrisson?
Son épouse :
J’ai une idée : on peut préparer une crèche. On y mettra de la paille et du foin, cela tiendra chaud. J’y vais !
L’aubergiste :
Je vais voir si j’ai quelques couvertures supplémentaires.
Un voyageur :
Monsieur l’aubergiste, j’avais pris trop de provisions pour la route. J’ai de quoi partager… Si vous voulez leur donner ?
Une femme :
Moi, j’ai déjà eu trois enfants. Je peux les aider, il ne faut pas qu’ils soient seuls.
Une autre :
Moi aussi, je veux bien donner un coup de main.
Un musicien :
Je peux jouer un peu pour détendre l’atmosphère…
Un autre :
Et moi, je chanterai une berceuse pour le bébé.
(Il se tourne vers l’assemblée)
Et vous ? Voulez-vous nous aider ?
Cantique : 31/22, 1.2.3. Quand s’éveilleront nos coeurs (p. 332)
IV – Marie et Joseph avec le bébé
Marie :
Il est là ! Notre fils. Quelle naissance… Ici, au milieu de tous ces gens qu’on ne connaissait pas, et qui pourtant nous ont aidés, chacun à sa manière.
Joseph :
Notre fils est né parmi des gens venus de partout : pauvres et riches, jeunes et vieux… même les animaux sont là. C’est un enfant qui sera chez lui partout dans le monde.
Marie :
Il est né à Bethléem, qui veut dire « maison du pain ». Et oui, ici nous avons trouvé abri et réconfort.
Joseph :
Et peut-être que lui aussi deviendra un jour pain, aide et source de vie pour d’autres.
Marie :
J’ai commencé ce voyage avec beaucoup d’inquiétudes. Mais aujourd’hui je suis reconnaissante : nous avons rencontré tant de personnes de bonne volonté.
Je pense à notre prière au début du voyage : le Seigneur ne nous laisse pas seuls sur nos routes. Oui, nous ne sommes pas seuls. Il veille sur nous.
Joseph :
Oui : il ne somnole pas, il ne dort pas, celui qui nous garde…
Marie :
Mais nous, maintenant, nous allons dormir un peu…
Chant des enfants : entre le boeuf et l’âne gris
V – Les bergers
B1 : Psst… faites attention, ne les réveillez pas.
B2 : Il y a vraiment un bébé, comme les anges l’avaient annoncé.
B3 : Mais comment savoir si c’est le bon ?
B2 : Il est enveloppé de langes, comme annoncé.
B3 : … Comme tous les bébés. Ce n’est pas une preuve.
B4 : Alors c’est lui, le Prince de paix ? Mais pourquoi n’est-il pas dans un palais, dans ce cas ?
B1 : Et depuis quand les princes dans leurs palais savent-ils faire la paix ?
B3 : Mais ce bébé ressemble à tous les autres.
B1 : Justement : il est né parmi tout le monde. La paix commence ici, au milieu de nous.
B2 : On devrait leur dire ce que les anges nous ont annoncé : que Dieu veut être avec nous, pour nous aider…
B3 : On devrait leur raconter la lumière que nous avons vue…
B1 : Ou bien, simplement, leur laisser une de nos lampes, notre lumière. Et nous, nous irons en parler autour de nous. La paix doit venir… et cela commence par nous.
(Ils déposent une lampe près du bébé, saluent et repartent sur la pointe des pieds.)
Musique
Message
Cette année, les enfants de l’école biblique travaillent et découvrent les maisons de la Bible.
Il y a de quoi explorer et s’étonner:
Entre des animaux et des êtres humains qui trouvent refuge dans une arche, une maison flottante ;
Des gens qui veulent construire la plus grande tour du monde… et qui échouent ;
Des familles nomades qui vivent sous des tentes ;
La construction d’un temple… et l’épreuve de sa destruction ;
Des maisons qui deviennent des lieux de rencontre ;
Des maisons dont on va jusqu’à détruire le toit pour accueillir un ami paralysé, afin de ne pas le laisser sur le trottoir…
Et bien d’autres encore.
Alors une question se pose : où habite Dieu dans tout cela ?
Dans le temple ? Au ciel ? Sur la montagne ?
Ces récits ont en commun de déplacer nos attentes et nos idées toutes faites.
Dieu s’invite où il veut.
Il est avec nous partout où nous sommes.
Il ne se laisse pas enfermer ni fixer en un seul lieu.
La naissance de Jésus en témoigne à sa manière.
C’est une histoire de déplacement et une histoire d’accueil.
La famille de Jésus a besoin d’être accueillie, elle a besoin de solidarité pour mettre au monde l’enfant.
Dans le récit de l’Évangile de Luc, à Bethléem, c’est le monde entier — représenté par la diversité des voyageurs présents — qui accueille cet enfant. Les bergers arrivent, puis repartent pour transmettre cette nouvelle partout où ils passent.
Chez Matthieu, la famille de Jésus devient même une famille de réfugiés, contrainte de fuir les persécutions, accueillie en Égypte, où elle trouve refuge pour un temps.
Le destin de Jésus et de sa famille reflète celui de toute l’humanité.
Nous avons besoin de nous accueillir les uns les autres.
Nous avons besoin de solidarité.
Car notre habitat commun, c’est la terre,
Et nos maisons, nos logements, nos lieux de vie sont parfois menacés.
Encore aujourd’hui, nous en connaissons de nombreux exemples à travers le monde.
Accueillir les uns les autres,
Venir en aide,
Peut devenir une manière d’accueillir Dieu lui-même.
Car Dieu veut habiter parmi nous. Noël est le message de Dieu qui s’invite parmi nous.
Il veut être avec nous. Il veut nous venir en aide.
Et pour nous en souvenir concrètement, nous vous proposons maintenant une action à faire ensemble,
nous allons bricoler une maison avec une lumière.
Activité créatrice : La maison de lumière



Cantique : 31/11, 1.2.3 Ouvrez les portes du saint lieu (p. 318) avec texte adapté
1 Ouvrez les portes de vos cœurs !
Voici venir le Fils de Dieu.
Maison, étable ou bien chalet,
Certains le croient dans un palais.
Il vit, il n’est pas loin de toi,
Il vient pour entrer sous ton toit.
Voici, divin Sauveur,
Jésus, le Rédempteur !
2 Ouvrez les portes de vos vies,
Laissez à Dieu un raccourci.
Pour ton bonheur il tient la clé,
Il veut marcher à ton côté.
Voici la source qui rend confiant,
Il vient rassembler grands et enfants.
Voici, divin Sauveur,
Jésus, le Rédempteur !
3 Ouvrez les portes à autrui,
Il cherche, comme toi, un bon abri.
« Vous êtes le Temple », dit l’Écriture,
Dieu nous appelle à l’ouverture.
Sa grâce toujours nous délivrera,
Et son Esprit nous conduira,
L’Esprit du Créateur,
L’Esprit du Dieu Sauveur !
Prière d’intercession :
Dieu, tu veux nous donner un abri et pour cela, tu veux emménager chez nous.
Certains te cherchent dans les cathédrales et les palais,
mais tu es surtout là où les gens cherchent refuge et s’entraident.
Tu es chez toi là où on t’accueille.
Touche nos cœurs et ouvre-les à ta présence.
Aide-nous à être hospitaliers les uns envers les autres.
Les auberges de la Paix peuvent apparaître partout dans le monde,
Car le monde en a besoin.
Fais de nous les témoins que tu vis parmi nous et qu’il y a ici de la place pour chacun et chacune.
Ensemble nous te prions :
Notre Père
Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés.
Ne nous ne laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du mal,
car c’est à toi qu’appartiennent
le règne, la puissance et la gloire,
aux siècles des siècles. Amen.
Envoi
Partez, aussi lentement que les escargots, mais confiants d’être partout chez vous.
Partez, libres comme les oiseaux, qui savent construire leur nid et prendre le temps d’une halte.
Partez, comme Marie et Joseph,
contraints par les événements de la vie, mais émerveillés par ce qu’ils vont découvrir sur la route.
Accueillez-vous les uns les autres,
comme les habitants de Bethléem ont su accueillir un nouveau-né parmi eux.
Bénédiction
Et que Dieu vous bénisse et vous garde.
Il sera devant vous pour vous montrer le chemin,
derrière vous pour vous protéger,
et autour de vous pour que vous ne soyez jamais seuls sur la route.
Cantique : Glorius / Louez le !
Christina Weinhold, décembre 2025 Levallois Perret