Le culte expliqué 2025

Une prédication sur nos lieux de culte (Christina Weinhold) et des explications sur le sens des étapes liturgiques (Elies Tataruch)

Quel lieu pour quel type de culte ?

 

 

ACCUEIL

Que la grâce et la paix soient avec vous tous.

Grâce d’être accueilli par Dieu qui nous appel à sa rencontre,

Joie d’être rassemblés,

Ce sera source de notre apaisement et promesse d’une Paix à venir.

Amen

Soyez les bienvenus dans ce culte expliqué.

Un culte qui se déroule comme n’importe quel culte mais qui sera interrompu de temps en temps pour laisser la place à quelques explications.

C’est Elies Tataruch qui a préparé ces explications pour ce culte.

Je lui laisse toute suite la place.

 

 

Introduction Liturgie 1: Proclamation de la grâce et louange 

L’Église est réponse à une parole, réponse à un appel. C’est le premier sens de ce mot venu du
grec, signifiant « issu de l’appel », désignant par dérivation « assemblée ». Toutes et tous ici, au
quotidien dispersés dans le monde entier, nous nous réunissons ce matin pour prier ensemble et
partager un temps mis un peu hors du temps, hors de nos routines. Ce temps c’est le temps du culte.
Et les premières paroles seront aussi les dernières : c’est l ’affirmation de l ’accueil et du don de grâce
et de paix que Dieu nous offre.
Pour ouvrir le culte, l’invocation est nécessaire. Une parole de l’Évangile dit : « Là où deux ou
trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux1 ». Notre culte se vit en la présence de Dieu, et
réunis par son appel nous formons son corps, l’Église.
À la Bonne Nouvelle qui nous est affirmée, la réaction naturelle est de louer. Louer c’est dire du
bien, le bien de celui qui nous accueille et qui nous garde dans son amour.
En ouverture de culte nous avons pour habitude de chanter un psaume, les psaumes sont ces
poèmes qui se trouvent au milieu de nos Bibles, au nombre de 150. Certains disent la joie, d’autre la
tristesse, beaucoup la révolte. Tous les sentiments humains peuvent être dit dans ces poèmes, livre de
prière de Jésus lui-même. Le réformateur Martin Luther disait que c’était une petite bible en
condensée2, ce sont donc des textes tout indiqués à chanter en ouverture de culte, cette habitude est
très ancienne et remonte au judaïsme ancien, usage repris dans le christianisme. En effet, les psaumes
n’ont jamais cessé d’être chantés dans les communautés chrétiennes jusqu’à aujourd’hui. Dans notre
communauté nous chantons sur les mélodies adoptées par les réformateurs français au XVIe siècle,
c’est donc un beau patrimoine toujours vivant que nous célébrons ensemble.
Notre liturgie, vieux mot grec qui signifie « le service du peuple » sera un temps de paroles et de
prières. Paroles des humains, les nôtres, sous forme de textes dits par l’officiant mais aussi par nos
chants que nous appelons « spontanés », participation essentielle au culte qui est conduit par la
communauté entière, et en face la parole de Dieu, dans les mots de la Bible, l’enseignement de la
prédication, la musique de l’orgue – prédication sans paroles – et dans l’intime de nos méditations.
Depuis longtemps le culte dominical s’articule en deux pôles, la liturgie de la Parole et la liturgie de
la Cène. Le premier pôle est centré autour de la lecture des textes et de l’écoute de la Parole prêchée,
symbolisée dans notre temple par la chaire, le deuxième autour de la célébration de la Cène,
symbolisée par la table de communion, commémoration du dernier repas du Seigneur avant sa
passion, mais nous y reviendrons en temps voulu. Nous ouvrons ici la liturgie de la Parole. Frères et sœurs, bienvenus dans ce temps de paix, ce temps de culte.

1 Mt 18,20.
2 « Ainsi, on pourrait très bien le qualifier de petite Bible où se trouve résumé de la manière la plus belle et la plus brève
tout ce qui se trouve dans la Bible entière, et qui est composé et préparé pour être un magnifique Enchiridion ou un
manuel. » Martin Luther, Préfaces à la Bible, Genève, Labor et fides, p.42.

 

Débout Spontané : All 35/19    Pour que le jour qui se lève

  1. Pour que le jour qui se lève soit plus beau, pour que le ciel de nos rêves soit plus chaud. Et pour que la joie qui chante soit toujours dans notre vie, O Seigneur, donne nous ton esprit, ton esprit d’amour.
  2. Pour que nos coeurs qui te cherchent soient plus forts, pour que la paix soit aux creux de nos efforts et pour que nos voix te chantent le merci de chaque jour, O Seigneur, donne nous ton esprit, ton esprit d’amour.

 

DEBOUT PRIERE DE LOUANGE 

D’après le psaume 133

Oui, il est bon, il est agréable

pour des frères d’être ensemble !

2C’est comme le parfum de l’huile précieuse

versée sur la tête du grand-prêtre Aaron ;

elle descend sur sa barbe,

puis jusqu’au col de son vêtement.

3C’est comme la rosée

qui descend du mont Hermon sur les montagnes de Sion.

Car c’est là, à Sion, que le Seigneur

donne sa bénédiction, la vie, pour toujours !

 

 

Oui, il est bon et agréable d’être réunis,
Hommes et femmes,
Jeunes et vieux,
Nouveaux et anciens.

Et c’est l’Esprit de Dieu qui verse son huile pour que nous devenions un seul corps,
Afin que nous soyons en communion les uns avec les autres,
Sans que cela grince,
Ou du moins pas trop.

C’est là notre bénédiction :

que chacun et chacune puisse être ce qu’il ou elle est,
Respecté,
Aimé,
Accueilli,

Fortifié ainsi pour accueillir l’autre à mes côtés,
Comme un enfant de Dieu,
Comme un frère ou une sœur.

Nous te rendons grâce
Pour le plaisir d’être réunis en ton nom.

Amen.

 

DEBOUT Cantique  118, 1.5.6.  Célébrez Dieu (p. 136)

 

 

Introduction Liturgie 2: volonté de Dieu, prière de repentance, déclaration du pardon   

La volonté de Dieu, autrefois appelée « rappel de la Loi », avait pour but de remettre en mémoire
les dix commandements, ou d’autres principes éthiques que le chrétien devait garder à l’esprit. On
peut aussi entendre ce rappel de la Loi comme le rappel de la haute exigence de Dieu pour notre
conduite quotidienne. Dans la tradition luthérienne, il peut ne pas exister ou est placé au début du
culte, comme une invitation à reconnaître où nous avons manqué à cette exigence. Dans la tradition
réformée, il vient après l’annonce de la grâce, comme un appel à la responsabilité de chacun et
chacune à vivre selon cette volonté.

La prière de repentance qui suit sert à nous souvenir que, malgré notre meilleure volonté, nous
n’agissons pas toujours comme nous l’aurions aimé et qu’à la lumière de ces exigences nous pouvons
nous mettre à culpabiliser, à nous dire que le chemin que Jésus nous ouvre n’est pas pour nous mais
pour des croyants supérieurs, pour des saints. En protestantisme nous croyons que nous sommes tous
saints, sanctifiés par la grâce de Dieu au moyen de la foi, et pécheurs, humainement marqués par nos
finitudes. Nous lisons dans la Bible « si notre cœur nous accuse, Dieu est plus grand que notre
cœur3 », la prière de repentance sert à tente de nous défaire de nos culpabilités en les déposant
simplement devant Dieu et en reconnaissant que nous ne pouvons pas nous justifier nous-même, et
que si nous méritions le salut de Dieu, celui-ci ne serait pas une grâce, c ’est-à-dire un don gratuit,
mais un salaire. Or, dans notre religion, nous ne considérons pas la présence bienveillante de Dieu
pour nos vies comme un salaire mais bien comme un cadeau. À la mesure de ce cadeau qui nous est
fait à nous, qui sommes qui nous sommes, nous comprenons aussi sa valeur. Dans la prière de
repentance, Dieu vient nous chercher là où nous sommes.

Dans la déclaration du pardon Dieu vient réparer ce qui en nous est abîmé et vient éclairer nos
intérieurs parfois enténébrés. Ces paroles sont l’affirmation que dans la confiance en la Parole de
l’Évangile, notre humanité est assumée par Dieu. Nous pouvons alors, sans craintes, nous tenir debout
en sa présence, son jugement est désormais pour nous source et force de vie.

 

 

ASSIS  A L’ÉCOUTE DE LA VOLONTÉ DE DIEU

Dieu donne sa loi comme aide à vivre notre liberté. Il en appelle à notre responsabilité afin que nous réussissions à vivre ensemble.

Osée 6, 6

Car je ne prends pas plaisir aux sacrifices, mais à la fidélité ;

je préfère aux holocaustes la connaissance de Dieu.

 

 

ASSIS  RECONNAISSANCE DE NOS LIMITES

Nous nous présentons en vérité devant Dieu, reconnaissant les manquements et la violence qui demeurent en nous et nous conduisent à nous opposer à Dieu et à notre prochain.

Prions

Nous sommes loins des temps des holocaustes et des sacrifices mais pour autant la question reste : qu’est ce que le culte que tu souhaites ?

Où sommes nous avec notre fidélité et avec notre quête de te connaître ?

Nos prières sont elles sincères ? Pas toujours.

Nous moments de spiritualité sont elles fréquentes ? Pas toujours.

Sommes nous prêts à nous poser des questions de la foi et de les creuser ? Pas toujours.

Nous posons devant toi nos manquements,

En te demandant ton aide pour nous ressourcer et fortifier en toi. Amen

 

 

ASSIS  Spontané : All 43/04    Seigneur, reçois, Seigneur, pardonne

  1. Seigneur, reçois, Seigneur, pardonne, notre misère et nos péchés. Et ce pardon que tu nous donnes, enseigne nous à le donner. O mon Seigneur, mon Dieu, mon Roi, aie pitié, aie pitié de moi.
  2. Quand le grandeur de nos offenses écarterait tous les soutiens, je ne pourrais, pour ma défense, que prononcer un nom: le tien. O mon Seigneur, mon Dieu, mon Roi, aie pitié, aie pitié de moi.

 

ANNONCE DE LA GRÂCE

Dieu nous a aimés le premier. Il nous pardonne en Jésus-Christ et nous libère de tout ce qui nous empêche de vivre et d’aimer. Cela s’appelle la grâce. Son amour est gratuit pour chacun d’entre nous.

Es 43, 1 N’aie pas peur,

car j’ai assuré ta rédemption.

Je t’ai appelé par ton nom : tu es à moi !

Dieu nous appelle encore et encore, nous sommes à lui,

Ne craignons pas,

Soyons assurés de son pardon et de son amour.

Levons nous pour chanter notre reconnaissance et notre confiance.

 

DEBOUT Spontané : All 45/24    La grâce et la joie

  1. La grace et joie, surprise, émoi, salut pour moi, pécheur! Enfant perdu, aimé pourtant, aveugle enfin je vois !
  2. Seigneur, tu m’as promis la paix, ta droite me soutient. Tu es ma force et mon secours tout au long de mes jours.

 

 

Introduction Liturgie 3 :  Prière d’illumination, lectures bibliques, prédication :

Nous croyons que dans la lecture de la Bible et la prédication, c’est la Parole de Dieu qui s’adresse
à nous en particulier. Pour que les mots des récits anciens nous deviennent actuels et qu ’en eux Dieu
se révèle, il nous faut prier pour faire l ’espace à son Esprit qui rend présent et actuel son Évangile
dans nos existences. C ’est le but de la prière d’illumination qui nous rend disponible à entendre la
Parole de Dieu éclairée par son Esprit.

Nous avons l’habitude dans ce temple de choisir parmi les trois textes que suit l’Église catholique.
Le premier est un texte de l’Ancien Testament, le deuxième un extrait d’une épître, c’est-à-dire une
lettre, le plus souvent de l’apôtre Paul qui envoyait des conseils aux premières communautés
chrétiennes dispersées autour de la mer Méditerranée. Le troisième texte est un extrait d’un évangile,
récit rapportant des épisodes de la vie de Jésus ou de ses enseignements.

Il faut cependant préciser que le prédicateur est libre du choix des textes sur lesquels il prêchera.
Cela peut très bien varier selon les circonstances avec la conviction que l’Évangile, c ’est-à-dire la
bonne nouvelle de Dieu à l’humanité se dit dans toute la Bible, Ancien et Nouveau Testament
compris.

Au cours de la prédication le prédicateur montra en chaire pour expliquer le texte, pour
transmettre ce qu’il nous enseigne aujourd’hui et ce qu’il peut nous apporter dans notre vie d’Église
et dans nos quotidiens. Une fois la prédication délivrée, nous pourrons tranquillement faire reposer
en nous une parole qui nous aura touché ou déplacé en méditant, portés par la musique de l’orgue.

 

PRIERE AVANT LES LECTURES

Nous prions

Donne-nous des oreilles qui entendent et comprennent,

un cœur et un esprit pour accepter et mettre en pratique ton message.

 

LECTURES BIBLIQUES

Exode 25, 1-22

1Le Seigneur dit à Moïse : 2Parle aux Israélites.

(…)

 8Ils me feront un sanctuaire, et je demeurerai au milieu d’eux. 9Vous vous conformerez exactement au modèle de la Demeure et au modèle de tous ses ustensiles, tels que je vais te les montrer.

10Ils feront un coffre en bois d’acacia ; sa longueur sera de deux coudées et demie, sa largeur d’une coudée et demie et sa hauteur d’une coudée et demie. 11Tu le couvriras d’or pur à l’intérieur et à l’extérieur, et tu lui feras une bordure d’or tout autour. 12Tu fondras pour lui quatre anneaux d’or et tu les mettras à ses quatre coins, deux anneaux d’un côté et deux anneaux de l’autre côté. 13Tu feras des barres en bois d’acacia et tu les couvriras d’or. 14Tu introduiras les barres dans les anneaux sur les côtés du Coffre, pour porter le Coffre ; 15les barres resteront dans les anneaux du Coffre, on ne les en retirera pas. 16Tu mettras dans le Coffre le témoignage que je te donnerai. 17Tu feras un expiatoire d’or pur ; sa longueur sera de deux coudées et demie et sa largeur d’une coudée et demie. 18Tu feras deux keroubim d’or, aux deux extrémités de l’expiatoire ; tu les feras d’or martelé. 19Fais un keroub à une extrémité et un keroub à l’autre extrémité ; vous ferez les keroubim d’une seule pièce avec l’expiatoire, à ses deux extrémités. 20Les keroubim étendront les ailes vers le haut, couvrant de leurs ailes l’expiatoire et se faisant face l’un à l’autre ; les keroubim auront la face tournée vers l’expiatoire. 21Tu mettras l’expiatoire par-dessus le Coffre et tu mettras dans le Coffre le témoignage que je te donnerai. 22C’est là que je te rencontrerai ; je parlerai avec toi d’au-dessus de l’expiatoire, d’entre les deux keroubim placés sur le coffre du Témoignage, afin de te donner tous mes ordres pour les Israélites.

 

Mt 6, 5-6

5Quand vous priez, vous ne serez pas comme les hypocrites : ils aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des grandes rues pour que tout le monde les voie. Je vous le déclare, c’est la vérité : ils ont déjà leur récompense. 6Mais toi, lorsque tu veux prier, entre dans ta chambre, à l’écart, ferme la porte pour prier ton Père qui est là, dans cet endroit secret ; et ton Père, qui voit ce que tu fais en secret, te récompensera.

 

Apc 21, 1-4

1Alors je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre. Le premier ciel et la première terre ont disparu, et il n’y a plus de mer. 2Et je vis la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, qui descendait des cieux, envoyée par Dieu, prête comme une épouse qui s’est faite belle pour son mari. 3J’entendis une voix forte qui venait du trône et disait : « Voici, la demeure de Dieu est parmi les êtres humains ! Il demeurera avec eux et ils seront ses peuples. Dieu lui-même sera avec eux, il sera leur Dieu. 4Il essuiera toute larme de leurs yeux. Il n’y aura plus de mort, il n’y aura plus ni deuil, ni lamentations, ni douleur. En effet, les choses anciennes ont disparu. »

 

ASSIS Spontané : All 25    Dieu d’amour, tu fais connaître

Dieu d’amour, tu fais connaitre au plus humble tes secrets; et pour lui tu es un maitre qui te plais à l’enseigner.

Ta parole est un appui, le bonheur son héritage, et ses enfants comme lui auront la terre en partage.

 

Prédication

Les Journées du Patrimoine de cette année mettent l’accent sur l’architecture.
Nos choix architecturaux sont plus qu’une question de goût :
c’est aussi un choix et un discernement en fonction de l’usage du bâtiment.

Alors la question s’impose :
quel type de bâtiment, quelle architecture pour une assemblée de croyants ?

Et cela commence par une autre question :
Faut-il une architecture, un bâtiment, un lieu pour se sentir en lien avec Dieu ?

Ne suffit-il pas d’aller dans sa chambre et de prier en toute intimité avec son Dieu,
comme le recommande Jésus au sujet de la prière ?

Ou alors, se réunir dehors, comme Jésus le faisait souvent lors de ses enseignements :
sur la rive du lac, dans un champ, sur une colline… là où cela se prête ?

Ou encore se retrouver dans les maisons,
comme le faisaient les premiers chrétiens à Corinth ou à Éphèse,
dans les lieux où l’apôtre Paul était passé ?

Je vous propose de parcourir ensemble quelques aspects bibliques,
qui nous permettront de nous poser la question :
De quel lieu ai-je besoin pour vivre ma foi ?

 

I. Un lieu pour chercher Dieu ou un lieu où Dieu nous cherche ?

Dans les textes bibliques les plus anciens, le peuple des Hébreux est un peuple de nomades, sans lieu fixe. En scrutant le paysage, ils repéraient des lieux qui semblaient favorables à la rencontre avec une divinité :

  • les montagnes, par exemple, là où les cimes touchent le ciel, et parfois même crachent du feu — signe d’une présence divine ? C’est là que Moïse rencontra Dieu, n’est-ce pas ?
  • ou encore les arbres plus grands et plus fertiles que les autres, comme les chênes de Mamré. C’est là que Dieu rend visite à Abraham et à Sara.

La lecture que nous avons entendue tout à l’heure, dans Exode 25, marque un changement.  Dieu déclare lui-même :
Je veux voyager avec vous. Je veux être parmi vous.

« Ils me feront un sanctuaire, et je demeurerai au milieu d’eux. »

C’est une donnée toute nouvelle :
On ne va plus chercher Dieu dans des lieux improbables, parfois difficiles d’accès.
Il est à la portée de son peuple.
C’est au croyant de créer le sanctuaire, de bâtir un lieu de rencontre.

Au début, c’est une tente, une cabane simple à l’image des habitats des Hébreux.
Ce n’est que plus tard que viendra le Temple en pierre.

Mais Dieu reste le « Tout Autre », l’intouchable, une présence qui, comme le soleil, peut devenir dangereuse. Moïse et le prophète Élie en ont fait l’expérience. Ils devaient se cacher dans une grotte pour ne pas être brulé.

Le sanctuaire pour Dieu doit alors résoudre une tension :

  • manifester que Dieu est proche, présent au milieu de son peuple,
  • tout en rappelant qu’il reste inaccessible et ne peut être maîtrisé par l’humain.

C’est d’ailleurs le fil rouge de nos récits bibliques anciens : la critique de l’idolâtrie.

Dieu condamne toute tentative de réduire ou de capturer la divinité dans une statue, une image ou un rite.

La nuance est fine, mais claire :
Le Dieu des Hébreux veut rassurer son peuple par sa proximité et sa compassion,
mais jamais il ne se laisse manipuler ou enfermer.

Ainsi, le sanctuaire est marqué par un bâtiment ou une tente,

la présence divine y est symbolisée par l’Arche de l’Alliance, mais Dieu ne s’y réduit pas.
Ces objets rappellent sa présence et sa volonté autrement :

les Dix Commandements, par exemple, gardés à l’intérieur de l’arche, ne sont pas transportés pour être vénérés, mais pour être vécus.

De même la vénération de Dieu n’est pas un but en soi.

C’est pourquoi, à travers les prophètes, Dieu dénonce parfois le culte lui-même :

Amos 5

21 Je déteste vos fêtes, je les rejette,
je ne veux plus sentir vos assemblées solennelles.
22 Quand vous me présentez vos holocaustes et vos offrandes,
je ne les agrée pas ;
vos sacrifices de paix et vos bêtes grasses,
je ne les regarde pas.
23 Éloigne de moi le tumulte de tes chants !

Pourquoi ce refus ?
Parce que Dieu, qui voyage avec les siens, a un regard plus large que le sanctuaire. Il ne se laisse pas y enfermer.
Lorsque l’injustice et la misère dominent la société autour du sanctuaire, le culte perd son sens.

La présence de Dieu doit inspirer toute la vie quotidienne.
Le sanctuaire n’est pas hors du monde, mais au cœur de l’existence humaine.
S’il est planté au milieu d’un peuple, c’est pour sanctifier l’ensemble de la vie commune.

 

II. Un lieu pour prier, pour enseigner, pour discuter ?

Si nos lieux de culte sont les lieux où se vit à la fois la proximité et l’altérité de Dieu,
ils sont aussi des lieux qui répondent à un besoin humain.

Oui, je peux toujours prier seul :
dans ma chambre, dans la nature, dans le métro ou sous la douche.

Mais nous avons aussi besoin de nous rassembler,
pour sentir la présence des autres croyants,
pour nous entraider dans la prière et le chant,
pour unir nos diversités dans la recherche de l’unique Dieu.

Nous avons besoin d’un lieu d’enseignement et d’écoute.

C’est ainsi qu’ont d’abord été créées les synagogues — leur nom indique bien cette idée d’« être ensemble ». (Comme synergies)
Puis vinrent les groupes de maisons,

puis les premières églises, inspirées des basiliques civiles romaines : de grandes halles sobres et fonctionnelles, capables d’accueillir beaucoup de monde.

Leur but premier : accueillir, permettre la rencontre, l’enseignement, la prière et le chant.
En aucun cas pour vénérer le bâtiment ou lieu lui-même.
Dieu seul est saint.
Il se rend présent à travers la Parole annoncée et partagée, et éventuellement dans les sacrements — la Cène et le baptême.

À partir du XVIᵉ siècle, les temples protestants ont voulu retrouver ce sens premier.
Les églises, devenues entre-temps richement ornées, furent dépouillées de leurs statues et images, afin d’éviter toute confusion avec l’idolâtrie et de recentrer l’attention sur la Parole.

L’architecture des temples va plus loin encore  :

  • la distance entre clergé et assemblée a été réduite ;
  • plus de clôture entre chœur et nef ;
  • la table de communion placée parmi les fidèles ;
  • le baptistère déplacé à l’intérieur de la communauté, près de la table, pour signifier l’accueil du baptisé et l’unité des sacrements.

Dans certains temples, les bancs sont disposés en rond,
pour que l’assemblée puisse se voir et expérimenter concrètement la communion fraternelle.

Car Jésus l’a dit :
« Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. »

 

III. Un lieu tourné vers l’intérieur ou vers l’extérieur ?

Enfin, un lieu de culte est aussi un témoignage au sein de la cité.

Les premiers chrétiens, persécutés, se réunissaient dans les catacombes.
Plus tard, durant les guerres de religion, les protestants se cachaient dans les Cévennes.
Quand ils eurent enfin le droit de construire, les contraintes étaient lourdes :
façades neutres, pas de croix visibles, pas d’affichage public.

Pouvoir aujourd’hui avoir des lieux visibles et ouverts est le fruit d’une République laïque, qui garantit l’égalité des religions.
Les bâtiments deviennent ainsi des témoins de la diversité, et de notre capacité à vivre ensemble en paix.

Un bel exemple est l’Esplanade des Religions et des Cultures à Bussy-Saint-Georges (Seine-et-Marne).
Les lieux de culte y ont été construits côte à côte, et les communautés ont adopté une charte commune :

  1. Respect des autres religions et refus du prosélytisme.
  2. Désir de connaître les autres religions et cultures.
  3. Désir de vivre des relations fraternelles.
  4. Volonté d’agir pour la paix.

Les lieux de culte deviennent ainsi des espaces de rencontre et de témoignage pour un vivre-ensemble apaisé.

C’est ce que nous essayons aussi de vivre, à notre manière, ici à Levallois, par des rencontres et des visites réciproques.
Que nos lieux ne servent pas seulement aux croyants qui les fréquentent, mais qu’ils rayonnent plus largement, qu’ils prennent leur place active pas hors mais au sein de la société.

 

IV.

Je résume ces trois dimensions de lieu de culte énoncées jusqu’à ici :

  • un lieu que Dieu réclame pour y manifester sa volonté d’être proche de nous, tout en gardant le côté mystique qui nous échappe
  • Un lieu qui correspond à nos besoins humains de vivre notre spiritualité
  • Un lieu publique qui témoigne une présence au sein de la société et qui oeuvre au delà de son sens premier spirituel

Il y a probablement d’autres dimensions à trouver. Je prends avec plaisir vos idées à la fin du culte.

Aussi vos remarques de quoi vous auriez besoin dans un lieu de culte comme celui ci … les catéchumènes collégiens ont déjà commencé à y réfléchir et entre autre ils ont trouvé qu’il manque ici de coussins et de canapés.

Je vous laisse continuer la liste.

Amen

 

MUSIQUE

Temps de silence et de recueillement pour permettre de méditer et prier.

DEBOUT  CANTIQUE   21/16, 1.2.3.4.5.  Avec toi Seigneur … (p. 248)

 

 

Introduction Liturgie 4 :  Confession de foi 

Il est d’usage qu’après avoir entendu et avoir été enseignés par la Parole, l’Église réponde en
confessant sa foi, c’est-à-dire en déclarant publiquement les articles essentiels qui fondent et
structurent sa vie spirituelle. Nous sommes ici réunis avec nos différences. Nous croyons qu’un texte,
si ancien soit-il, ne peut supprimer et les réduire, celles-ci faisant aussi notre richesse. Nous sommes
tout de même amenés à dire un texte ensemble, texte qui supporte, comme tous les textes, la critique
et la multiplicité des interprétations.
La confession de foi peut se dire ici par des textes de l’Église ancienne comme le Symbole des
apôtres ou bien le Symbole de Nicée-Constantinople, textes communs à la majorité des confessions
chrétiennes, protestantes, catholiques ou orthodoxes.
Nous pouvons aussi très bien dire notre foi au cours du culte avec des mots nouveaux, des
confessions de foi contemporaines écrites aux XXe et XXIe siècles.
Dans ces confessions de foi nous disons notre croyance en un Dieu unique en trois personnes,
comme le prêche aussi les très beaux vitraux de ce temple. Nous confessons aussi notre croyance en
une Église plus grande que nos confessions et en la vie plus puissante que la mort, c’est l’un des sens
de la résurrection.

 

 

DEBOUT  DIRE NOTRE FOI

Je crois en Dieu, le Père,

tout puissant créateur du ciel et de la terre.

Je crois en Jésus-Christ, son fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit et qui est né de la vierge Marie.

Il a souffert sous Ponce Pilate ; il a été crucifié ; il est mort ; il a été enseveli ; il est descendu aux enfers.

Le troisième jour, il est ressuscité des morts ;

il est monté au ciel ; il siège à la droite de Dieu, le Père tout puissant ;

de là il reviendra pour juger les vivants et les morts.

Je crois au Saint-Esprit.

Je crois la Sainte Église universelle, la communion des saints,

la rémission des péchés, la résurrection de la chair et la vie éternelle. Amen.

 

DEBOUT  CANTIQUE  37/02, 1.2.4. c’est un rempart (p. 539)

 

Introduction Liturgie 5:    la Cène

Nous arrivons désormais au deuxième pôle de notre culte, nous allons célébrer la Cène. C’est un
mot ancien qui veut dire le repas du soir. Nous faisons mémoire des paroles et des gestes que Jésus
dit et fit au cours de son dernier repas. C ’est un rite qui vient du judaïsme ancien, symbolisant le repas
de la pâque, la commémoration de la sortie d’Égypte et de la libération du peuple hébreu de la
servitude.
En accord avec les paroles de Jésus, nous le considérons comme un sacrement, c’est-à-dire un rite
institué qui structure la vie de l’église et la vie spirituelle.
Les protestants réformés reconnaissent deux sacrements, le baptême et la Cène tandis que les
luthériens peuvent en reconnaitre deux ou trois en incluant l’absolution, le pardon en Église. La Cène
symbolise pour nous l’unité de notre église, l’unité de notre communauté et l’alliance d’amitié passée
entre Dieu par son fils Jésus qui se donne, qui s’offre, avec le pain et le vin et nous son peuple, ses
invités à sa table. Le pain et le vin sont des éléments simples et essentiels des tables méditerranéennes
anciennes et c’est avec ces aliments de base que Dieu a voulu nous manifester son accueil et partager
sa vie avec nous.
Au cours de la Sainte Cène le pasteur commence par dire la préface c’est-à-dire un texte
introductif qui conduit à la louange dite par l’officiant et chantée par l ’assemblée.
Une fois cette louange faite l’officiant dira le texte central, le récit de la Cène comme elle est
relatée dans le Nouveau Testament. Vient ensuite une prière qui rappelle les principaux éléments de
la vie et de la mission de Jésus sur la terre.
Après un chant vient l’invitation à communier, c’est une véritable invitation, nous serons invités
à ce moment-là, avec nos différences, avec nos doutes, comme nous sommes, à former un cercle dans
le temple, symbole d’égalité et d’accueil.
Une fois ce cercle formé et à l’issu d’une prière, l ’officiant rappellera ce que signifie pour nous le
pain et le vin. Ils seront ensuite distribués aux uns et aux autres. Nous partageons aussi le vin avec du
jus de raison pour qui ne souhaiterait pas consommer d’alcool, il suffit de prendre les petits gobelets
violets au centre du plateau.
Quiconque se sent invité à en prendre peut en prendre sans crainte d’être jugé c’est le Christ qui
nous invite à sa table et non une église, et si quelqu’un ne souhaiterait pas communier il peut très bien
se joindre au cercle et ne pas prendre la communion ou rester assis à sa place sans se sentir exclu. La
communion faite, l’officiant dira une prière d ’action de grâce, c’est-à-dire des remerciements pour le
repas qui vient de se dérouler, nous serons alors invités à regagner nos places.

 

CELEBRATION DE LA CENE

 

TRANSITION VERS LA CENE

L’officiant.e fait le lien entre la partie de la parole et la cène.

Comment te parler à toi, notre Dieu ?

Toi qui est appelé Dieu des humains,

tu es bien celui qui a dit: je serai avec vous

toi qui nous conduit à travers nuit et désert vers un pays de repos,

une cité de paix,

toi qui nous attend jusqu’au jour de notre mort,

tu connais et tu nommes les rivages de la terre,

les Horizons du ciel,

le soleil, la semence, le cœur qui se dérobe,

l’âme qui pleure,

Le mourant, le vivant,

tu les appelles par leur nom afin qu’ils se réjouissent en toi.

toi, toujours tu es,

à chaque instant tu es,

de mémoire d’homme tu es.

nous sommes poussière et nos jours comme l’herbe qui se sèche,

et tu ne renie pas,

l’ouvrage de tes mains.

De toute notre voix, nous crions vers toi qui vit éternellement.

Nous t’appelons

Nous te louons,

Car tu es source de vie.

Amen

 

ASSIS  Spontané : All 55/07    grain de blé

  1. Grain de blé qui tombe en terre, si tu ne meurs pas, tu resteras solitaire, ne germeras pas.
  2. Qui à Jésus s’abandonne trouve la vrai vie. Heureux l’homme qui se donne: il sera béni.

MEMOIRE DE LA CENE DU CHRIST

Tu es bénie,

tu es connu,

tu es aimé à cause de Jésus de Nazareth,

ton fils, qui est venu,

revêtu de ton nom,

animé par ton nom,

qui la nuit de sa passion et de sa mort,

a tout accompli est devenu l’homme qui montre tout ton amour.

Il prit, notre pain, le rompit et le donna à ses amis

en disant

prenez et mangez, ceci est mon corps livré pour vous.

Faites cela en mémoire de moi.

De même et pris la coupe et dit

Ceci est la nouvelle alliance en mon sang, versé pour vous.

Faites cela en mémoire de moi.

C’est pourquoi seigneur Dieu, avec du pain et de vin,

nous faisons mémoire de sa mort et de sa résurrection jusqu’à ce qu’il vienne.

Accepte ce signe de notre foi et envoie sur ton Esprit.

Tu nous as appelé de loin, et de près, tu nous as créé grand ou petit,

tous différent de cœur et de visage, mais tous, à toi.

Et c’est cela qui nous fait avancer à ta table de communion.

COMMUNION

Celles et ceux qui croient en Jésus-Christ sont invités, quelle que soit leur église ou leur confession. Ceux qui ne désirent pas communier viennent dans le cercle et passent le plat et la coupe à leur voisin. Les enfants peuvent communier si les parents le souhaitent.

ET PRIERE

Nous vivons de ta proximité, et ici, tu es avec nous.
Nous vivons de ton pain de vie, et ici, tu nous l’as donné.
Nous ne vivons pas pour nous seuls, mais en communauté, et ici, tu nous as rassemblés.

Nous te rendons grâce et nous te prions de nous faire ressentir ta présence au-delà de cet instant,
afin que ce pain nous fortifie pour les jours et les semaines à venir,
et que la communauté demeure au-delà de ce moment. Amen

 

DEBOUT Spontané : All 41/42    Chante Alléluia

Chante alléluia au Seigneur,

Chante alléluia au Seigneur,

Chante alléluia,

Chante alléluia,

Chante alléluia au Seigneur,

 

Introduction liturgie 6 : offrande, annonces, prière d’intercession, Notre Père, envoi et bénédiction 

Le culte se dirige tranquillement vers son issue c ’est-à-dire l’envoi dans le monde.
Mais avant de nous séparer, nous prenons un temps de prière les uns pour les autres, c’est la prière
d’intercession, qui se termine par le Notre père, une prière toute simple qui nous est enseignée de
Jésus lui-même.
Le culte se termine par les paroles d’envoi et de bénédiction. L’envoi signifie qu’il est désormais
temps pour l’Église rassemblée de repartir dans le monde avec au cœur la parole qui a été offerte
pendant le temps de culte. Le fidèle, reprenant sa vie quotidienne, est désormais porteur du message
d’espérance et témoin de l’évangile au quotidien. Pour ce départ, il lui sera donné une parole de
bénédiction qui l’accompagnera. Cette bénédiction est dite avec les mots de la bénédiction sacerdotale
c’est-à-dire la bénédiction des prêtres de l’Ancien Testament. Utilisée très souvent dans notre
communauté, ce sont des mots qui témoignent du regard aimant de Dieu pour nous tous les jours de
notre vie. C’est dans le monde que notre culte se prolonge, c’est dans le monde que les chrétiens sont
envoyés, ainsi se termine la liturgie dominicale.
Mais avant il y a un temps d’offrande, l’Église ne vit que par le don de ses fidèles. Anciennement
ces derniers offraient des produits de la terre, des animaux, du bois de chauffe, tout élément concret
pour les besoins matériels de son église et pour la solidarité qu’elle offre, ce que nous commémorons
toujours au cours du culte des récoltes. Aujourd’hui c’est presque pareil mais nous offrons de l ’argent,
c’est plus pratique. Un adage de l’Église que l’on trouverait chez Saint Augustin4 dit : « l’Église est
toujours en réformation », ainsi la monnaie que nous avions jadis toujours au fond de notre
portefeuille et qui terminait son parcours à la quête du dimanche se fait rare, nous sommes donc
passés ici au panier connecté qui, parallèlement à la quêteuse traditionnelle, recueille nos dons par
carte bancaire. Ce temps d’offrande était traditionnellement – et il l’est toujours dans la grande
majorité des liturgies chrétiennes – placé juste avant la célébration de la Cène, pour une raison
pratique : le pain et le vin étaient offerts par l ’assemblée, et pour une raison théologique, le peuple de
l’Église offrait ses richesses et son service, il recevait en miroir les richesses et le service de Dieu
dans la Cène. Une fois ces offrandes terminées, un conseiller presbytéral, c’est-à-dire un fidèle qui
s’est engagé à donner de son temps pour le service de l’Église et élu par les paroissiens, partage des
nouvelles de la communauté et communique les temps forts à venir.
Nous les prenons avec nous, en sortant sous la promesse que Dieu nous accompagne.

 

 

ANNONCES I

Peuvent être évoqués ici des sujets à porter ensuite dans la prière.

 

PRIERE D’INTERCESSION

Nous prions

Pour tous ceux qui te cherchent,
Qui pressentent que tu existes
Mais ne savent pas vers qui se tourner ni en quoi croire.
Donne-leur la confiance, dans le silence de leur cœur,
De t’adresser la parole comme à un « Tu ».
Et donne-leur de trouver un lieu et une communauté
Qui leur conviennent pour partager ce « Tu » avec d’autres.
Inspire-nous afin que nous soyons capables d’offrir de tels lieux.

Nous prions

Pour toutes les communautés de foi dont les lieux de culte sont attaqués.
Quelles sont donc ces époques où l’on dépose des têtes de cochon devant des mosquées ?
Où l’on allume des incendies devant des synagogues ?
Et où, dans certains pays de ce monde, des églises deviennent la cible de violences ?
Nous avons tous besoin de lieux pour vivre notre foi.
Nous avons besoin de lieux protégés et respectés.
Nous n’avons pas besoin que tout le monde vit sa foi dans la même maison

Car tu es un Dieu qui est au-dessus de toutes les maisons de prière.
Mais aide-nous à réussir à vivre ensemble en paix dans la société
Et à préserver et honorer nos lieux de foi.

Nous prions pour tous ceux qui n’ont pas de foyer.
Pour les sans-abris dans nos rues, qui doivent bientôt affronter un nouvel automne et un nouvel hiver.
Pour les réfugiés, dont le logement a été détruit par la guerre ou par les intempéries.
Pour ceux qui ne peuvent plus se permettre les loyers et vivent dans des conditions indignes.
Tu es un Dieu proche de nous.
Donne-nous des idées, de la force et du courage pour venir en aide à tous ceux qui sont dans le besoin.

 

NOTRE PERE

En disant ensemble la prière que Jésus nous a enseignée, nous manifestons la réalité de l’Église Universelle.

Notre Père qui es aux cieux,

que ton nom soit sanctifié,

que ton règne vienne,

que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.

Pardonne-nous nos offenses

comme nous pardonnons aussi

à ceux qui nous ont offensés.

Ne nous ne laisse pas entrer en tentation

mais délivre-nous du mal,

car c’est à toi qu’appartiennent

le règne, la puissance et la gloire,

aux siècles des siècles.  Amen.

 

ASSIS  Spontané : All 12/12   Notre Dieu est délivrance

Notre Dieu est délivrance

Il se lève, il nous sauve

Il est le Dieu de notre histoire

Que les peuples lui rendent gloire!

Peuples de la terre, louez le seigneur ! Car il nous juge avec justice. Au fil de l’histoire, guide des nations, il les conduit avec droitures. Tous les continents, que Dieu a créés un jour viendront  lui rendre gloire; les peuples lointains, en battant des mains, l’acclameront tous dans la joie.

Notre Dieu est délivrance

Il se lève, il nous sauve

Il est le Dieu de notre histoire

Que les peuples lui rendent gloire!

 

ANNONCES II / NOS ACTIVITÉS

La célébration s’achève. Le service dans le monde et dans l’Église se poursuit et fait rayonner le message reçu hors des murs du temple.

OFFRANDE avec musique

L’église ne vit que par les dons de ses membres : don de leur temps, don de leur savoir-faire, don matériel. Partager nos dons est un acte liturgique puisque cela fait partie de la vie communautaire.

PRIERE D’OFFRANDE

Nous prions Dieu pour que nos dons soient inspirés et portent du fruit.

ENVOI

Nous sommes envoyés dans le monde comme porteurs de la force et de l’amour de Jésus-Christ, notre Seigneur …

 

BÉNÉDICTION

… et fortifiés par la bénédiction de Dieu. La bénédiction à la fin de la célébration, avant de nous quitter, nous réaffirme que Dieu est avec nous tous les jours et partout.

Nombre 6

24Que le Seigneur te bénisse et te garde !

25Que le Seigneur fasse briller sa face sur toi et t’accorde sa grâce !

26Que le Seigneur lève sa face vers toi et te donne la paix !

 

DEBOUT Spontané : All 62/81    Que la grâce de Dieu soit sur toi

Que la grâce de Dieu soit sur toi

Pour t’aider à marcher dans ses voies.
Reçois tout son pardon et sa bénédiction.
Va en paix, dans la joie, dans l’amour.

 

 

 

Christina Weinhold et Elies Tataruch, 21 septembre 2025

 

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