Culte : Que sont devenus les 10 lépreux ?

Luc 17, 11 - 19 avec Juliette Thin, Aline Delobel, Simone Mel

Culte du 25 avril 2025 : Luc 17, 11 - 19 Que sont devenus les 10 lépreux ?

crédit : théobule

 

MUSIQUE d’ENTRÉE

Nous commençons le culte par un temps de silence intérieur et de recueillement. Cela nous permet de nous ouvrir pour ce temps mis à part devant nous.

 

ACCUEIL

La grâce et la  paix vous soient données de la part de Dieu, notre Père

et de Jésus-Christ, notre sauveur.

Le Seigneur nous appelle

Le Seigneur nous rassemble

Le Seigneur nous unit.

Il est présent parmi nous.

Père, nous te remercions pour ce jour et cette heure mis à part dans notre vie.

Voici un temps de paix, d’écoute et de louange.

Un temps où par ton Esprit,

nous apprenons à vivre en communion avec Jésus-Christ.

 

Nous nous levons pour chanter « Qu’aujourd’hui toute la terre » p. 1 de votre livret

DEBOUT All 21/07, 1.4. Qu’aujourd’hui toute la terre P. 1

 

PRIÈRE DE LOUANGE 

Nous restons debout pour la prière de louange.

Nous nous tournons vers Dieu qui nous accueille et nous accompagne tous les jours de notre vie, nous nous en émerveillons et nous lui disons notre reconnaissance.

Seigneur notre Dieu, notre Roi, Dieu de paix, de bonté, d’amour,

comment ne pas te rendre toute la gloire.

Merci de nous accueillir dans ta maison en toute simplicité.

Que ton nom soit élevé au plus haut des cieux.

Amen

 

DEBOUT Cantique 1 : 12/01 Je louerai l’Eternel p 170 §1-3-5

 

 À L’ÉCOUTE DE LA VOLONTÉ DE DIEU.

Nous nous asseyons pour nous mettre à l’écoute de la volonté de Dieu, sa loi est une aide pour vivre notre liberté. Il en appelle à notre responsabilité afin que nous réussissions à vivre ensemble.

Dieu nous parle au travers des textes de la Bible.

Aujourd’hui encore, il nous encourage
à mettre au premier plan dans notre vie,
l’amour de soi et l’amour des autres,
à mettre au premier plan
le désir de justice,
le désir de rendre service.

Ce que Dieu veut,
ce sont des hommes et des femmes debout,
qui habitent pleinement leur propre existence.
Dieu veut notre bien,
il nous guide vers le bonheur.

Amen

 

RECONNAISSANCE DE NOS LIMITES

Nous nous présentons en vérité devant Dieu, reconnaissant les manquements et la violence qui demeurent en nous et nous conduisent à nous opposer à Dieu et à notre prochain.

Jésus parcourait les villes et les campagnes en proclamant l’Évangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, Et le règne de Dieu s’est approché. Convertissez-vous, et croyez à la Bonne Nouvelle. (Marc 1.15)

Je vous invite à la prière :

  • Avec le lépreux qui s’est approché de toi
    et qui est tombé face contre terre
    pour t’adresser sa prière :
    Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier ! (Luc 5.12).
  • Avec le centurion dont le serviteur est malade
    et qui t’arrête pour te demander d’aller le guérir :
    Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit,
    mais dis seulement un mot
    et mon serviteur sera guéri ! (Matthieu 8.8).
  • Avec Pierre qui marche sur les eaux
    mais qui commence à s’enfoncer
    quand il voit que les vagues et le vent sont contre lui :
    Seigneur, sauve-moi ! (Matthieu 14.30).
  • Avec le collecteur d’impôts qui reste au fond du Temple,
    et qui n’ose même pas lever les yeux vers le ciel :
    Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis ! (Luc 18.13).
  • Avec l’aveugle Bartimée qui appelle la guérison
    et qui crie,
    malgré ceux qui veulent le faire taire :
    Fils de David, Jésus, aie pitié de moi ! (Marc 10.47).
  • Avec le larron qui partage ta souffrance
    et qui le premier reconnaît ton innocence :
    Jésus, souviens-toi de moi
    quand tu viendras dans ton règne ! (Luc 23.42).

Tous ces cris que nous trouvons dans l’Évangile,
nous voulons maintenant les faire nôtres.
Nous voici devant toi comme
tous les malades de l’Écriture :
Souviens-toi de nous !
Aie pitié de notre incrédulité !
Sauve-nous !

Amen

 

 ANNONCE DE LA GRÂCE

Nous nous levons pour recevoir l’annonce de la grâce

Dieu nous a aimé le premier, il nous pardonne en Jésus Christ et nous libère de tout ce qui nous empêche de vivre et d’aimer. Cela s’appelle la grâce.

Voyant notre vie encombrée,
nous pouvons nous croire indignes,
nous pouvons trouver notre cas désespéré.
Pourtant, Dieu nous parle encore aujourd’hui.
Il nous redit que rien n’est perdu,
que son amour pour nous est toujours aussi fort.
Inlassablement, il frappe à notre porte.

Jésus-Christ ouvre nos cœurs,
pour que nous puissions faire l’expérience
que Dieu nous aime.
Il nous appelle à la réconciliation
avec nous-même, et avec lui.
Nous sommes réconciliés.

Son pardon est la promesse
qui nous tient debout et nous remet en marche.

 

PRIÈRE AVANT LES LECTURES

Nous demandons à l’Esprit Saint d’éclairer nos esprits et nos cœurs afin que la parole qui sera lue et méditée devienne pour nous Parole de vie.

Notre Père, nous voici rassemblés ce matin pour être à l’écoute de ta parole. Parfois tu nous parais lointain, silencieux, mais en nous donnant ton fils Jésus-Christ, nous sommes sûrs que nous sommes importants pour toi. Tu nous l’as dit dans ce livre que nous appelons la Bible. Ouvre notre cœur et notre intelligence pour que nous puissions découvrir ou redécouvrir le trésor d’amour que tu y as mis pour chacun de nous.

LECTURE BIBLIQUE

Luc 17, 11 – 19 11 Au cours de son voyage vers Jérusalem, il passait entre la Samarie et la Galilée. 12 Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Se tenant à distance, 13 ils élevèrent la voix et dirent : Jésus, maître, aie compassion de nous ! 14 Quand il les vit, il leur dit : Allez vous montrer aux prêtres. Pendant qu’ils y allaient, ils furent purifiés.

15 L’un d’eux, se voyant guéri, revint sur ses pas, glorifiant Dieu à pleine voix. 16 Il tomba face contre terre aux pieds de Jésus et lui rendit grâce. C’était un Samaritain. 17 Jésus demanda : N’ont-ils pas été purifiés tous les dix ? Et les neuf autres, où sont-ils ? 18 Ne s’est-il trouvé que cet étranger pour revenir donner gloire à Dieu ? 19 Puis il lui dit : Lève-toi et va ; ta foi t’a sauvé.

 

PRÉDICATION Luc 17,11-19

« Jésus guérit 10 lépreux », voici le titre souvent proposé dans nos bibles pour ce passage.

A la lecture du texte, on s’aperçoit qu’il ne s’agit en fait que d’une accroche.

Ce passage de l’évangile de Luc va bien au-delà d’une simple guérison,

du moins pour l’un d’entre eux et c’est ce qui fait tout l’intérêt de ce récit pour nous aujourd’hui.

En effet, parmi les 10, le texte nous parle plus longuement de l’un d’entre eux revenu sur ses pas « louant Dieu à haute voix », et remerciant Jésus,comme nous le disent les versets 15 et 16.

Avant d’interroger plus longuement l’action de Grâce du lépreux guéri, et ce qu’elle peut signifier pour notre foi aujourd’hui, je vous propose de situer brièvement ce passage.

A travers son Évangile, Luc nous dit ce qui pour lui, est particulièrement important dans le message et la vie de Jésus :

A savoir Dieu a envoyé Jésus-Christ pour sauver tous ceux qui sont prêts à l’accueillir.

Par ailleurs, Luc raconte des événements et des histoires qui ne sont pas dans les autres évangiles. C’est par exemple l’histoire du Bon Samaritain

suivie de la visite de Jésus à Marthe et Marie, les sœurs de Lazare ; et c’est le cas de notre récit d’aujourd’hui.

Jésus, à ce moment de l’Évangile de Luc est en route pour Jérusalem.

L’Évangile de Luc développe particulièrement ce récit du voyage de Jésus, depuis la Galilée jusqu’à Jérusalem, où il doit mourir.

Pourtant, la situation géographique de notre passage est bien imprécise.

Jésus « passait entre la Samarie et la Galilée ». Où est-il précisément ? En Samarie ? en Galilée ? Nous ne le savons pas.

Si l’on consulte une carte de ces contrées au temps de Jésus, pour aller de la Galilée à Jérusalem, il faut passer par la Samarie.

Nous connaissons la situation de marginalité religieuse de la Samarie dans le judaïsme.

Si Luc précise dans son récit que Jésus foule ou frôle le sol samaritain, on peut y voir là une précision théologique qui nous rappelle que Jésus s’intéresse particulièrement aux personnes méprisées : pauvres, malades, étrangers, marginaux et hérétiques.

Le chemin vers Dieu, passe par la Samarie, passe par le prochain. Le Dieu de la Bible met le prochain entre lui et nous.

Dans le village qu’il traverse, en Samarie ou en Galilée, 10 lépreux viennent à la rencontre de Jésus.

Leur condition contagieuse les oblige à conserver une distance, ce qui ne les empêche pas de s’adresser à Jésus et de lui demander d’avoir pitié d’eux.

A travers cette apostrophe, on peut y voir que les lépreux qui reconnaissent Jésus, ont confiance dans son pouvoir de guérison.

Si le texte ne nous dit pas comment les 10 lépreux ont reconnu Jésus, on peut supposer que sans doute, comme beaucoup d’autres personnes, ils avaient entendu parler de lui, des miracles qui se produisaient partout où Il allait,qu’ils avaient appris que d’autres lépreux avaient été purifiés et guéris par Sa main. En effet, au chap 5 du même Évangile, Jésus guérit un lépreux en le touchant de sa main.

Pour ces 10 lépreux, il n’y avait aucune espérance de guérison car il n’existait aucun remède pour pallier à leur terrible sort.

Ils misent leur dernière chance d’avoir un avenir en allant à la rencontre de Jésus.

Ici, le texte diffère quelque peu des autres récits de guérison.

En effet, c’est à la réponse de Jésus, à première vue énigmatique, que l’on comprend que les lépreux sont guéris.

Cette réponse de Jésus « Allez-vous monter aux prêtres » mérite une explication.

Les chapitres 13 et 14 du Lévitique décrivent les rituels de réintégration en cas de guérison. Après un acte sacrificiel effectué par le prêtre,

c’est lui qui donne quittance de la guérison et permet la réintégration sociale de la personne guérie.

C’étaient donc les prêtres qui diagnostiquaient la guérison et permettaient le retour à la « vie civile » et la réintégration dans la communauté.

Une sorte d’attestation de COVID négatif, pour évoquer des choses qui nous ont été familières.

Mais A la différence du chap 5 où le lépreux est guéri par imposition de la main, Jésus offre ici une guérison, à distance, en « blue tooth » à ceux qui viennent demander son secours.

Il accède à leur demande en restant dans le cadre de la loi : il garde la distance. Il ne les touche pas. Ces 10 guérisons se font sans geste, et sans parole.

Peut-on imaginer plus grand changement pour ces 10 lépreux ?

Ils voient les effets de la guérison et donc de l’action de Jésus dans leur vie,

qui est en train d’être littéralement sauvée.

Leur famille et leur futur sont en train d’être restaurés. La sentence de mort de cette maladie horrible qu’est la lèpre est en train d’être révoquée.

Tout dans leur vie a maintenant changé en raison de la guérison que Jésus vient de leur donner !

A 1ère vue, l’histoire pourrait s’arrêter là.

Mais c’est au verset 15 que la guérison prend une tout autre dimension.

L’Évangile de Luc nous rapporte que se voyant guéri, l’un des 10, revient sur ses pas pour louer Dieu et remercier.

Beaucoup de commentaires nous disent alors combien il est important de remercier.

Ils insistent sur notre manque de reconnaissance pour les bénédictions reçues de Dieu.

Ils rappellent combien il est important d’avoir un esprit et un cœur reconnaissants,

combien il est important de remercier pour ce que l’on a reçu.

Certes.

Mais, personnellement, je ne peux me satisfaire de ce discours que je trouve moralisateur.

Oui, c’est important de dire merci ; et trop souvent, oui, il nous arrive de ne pas le faire. Mais je refuse de considérer la Bible et notamment la Bonne Nouvelle du Nouveau Testament, comme un vecteur de morale et de savoir vivre. Non, le message de Jésus Christ ne peut pas être aussi plat.

Alors, il faut travailler davantage le texte.

Reprenons :

Parmi les 10 lépreux, 9 vont faire constater leur guérison,

et en cela ils obéissent et à la loi et à Jésus.

Mais 1 seul pense qu’il y a plus urgent : aller remercier celui par qui arrive la guérison.

Il y a une chose plus importante que l’attestation des prêtres, et le certificat légal de purification.

Ce quelque chose n’est pas une chose, c’est quelqu’un, c’est Jésus.

Lui dire merci, tout de suite, est plus urgent qu’un rite.

Est-ce parce qu’il est samaritain qu’il peut s’affranchir des cérémonies et des liturgies prescrites par la loi, parce qu’il sait qu’il ne peut en bénéficier ?

Est-ce parce qu’il est samaritain, méprisé, marginalisé qu’il peut reconnaître librement Jésus comme son sauveur ?

Le texte ne le dit pas. Le samaritain n’avait pas de raison d’aller au Temple. Il aurait pu aller qq part en Samarie mais il va vers Jésus-Christ rendre grâce à Dieu.

Si tous sont guéris, si tous sont au bénéfice d’une grâce reçue, 1 seul remercie, 1 seul rend grâce.

Rendre signifie donner en retour, donner en échange.

La grâce n’est pas à sens unique, elle est dans les 2 sens.

S’il y a un sens aller, la grâce reçue, suivi d’un sens retour, la grâce rendue, alors il y a relation.

C’est tout l’intérêt de ce passage. Le Samaritain en remerciant Jésus entre en relation avec lui.

Comment se manifeste cette relation, quels en sont les fruits ?

Le verset 16 précise qu’il se jette face contre terre.

Qu’est-ce que cela signifie pour nous protestants qui n’avons pas l’habitude de nous prosterner ?

En se prosternant, le Samaritain se place comme serviteur.

Il met la grâce reçue au service de quelque chose de plus grand, au service des autres et du Christ.

La grâce ne se reçoit pas dans la passivité, elle demande notre coopération, elle demande notre collaboration.

La reconnaissance de la grâce reçue nous rend acteurs.

Nos actions au service de notre prochain nous permettent de rencontrer véritablement Jésus.

A travers cet agapè, cet amour du prochain, nous sommes en relation avec Jésus.

En témoigne la parabole de la fin des temps au chap 25 de l’évangile de Matthieu :

« Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger.

J’avais soif, et vous m’avez donné à boire.

J’étais un étranger, et vous m’avez accueilli chez vous.

J’étais nu, et vous m’avez donné des vêtements.

J’étais malade, et vous m’avez soigné.

J’étais en prison, et vous êtes venus à moi. »

Le docteur Albert Schweitzer disait à son auditoire au sujet de Jésus-Christ

« Si tu veux croire en lui commence par faire quelque chose en son nom »

Les actions permettent la rencontre et la relation avec Jésus-Christ.

Et, que reçoit le Samaritain en échange de son action de grâce ?

Il reçoit une Parole, une parole libératrice, surtout pour lui Samaritain.

Cette parole figure au verset 19 « Relève toi et va ; ta foi t’a sauvé »

Cette foi du Samaritain est née de sa rencontre personnelle avec Dieu.

Comment alors ne pas penser à l’affirmation des Réformateurs : la foi, seule.

Pour les Réformateurs, la foi est de l’ordre d’un engagement existentiel qui dépasse les formules et les pratiques.

Les Réformateurs parlent de la confiance et la distinguent d’une foi réduite à une adhésion à un système de pensée.

Comme le précise Laurent Gagnebin dans son ouvrage “La liberté de la foi », je cite :

« Il s’agit de distinguer croire en… du croire que

Croire en Dieu ou en Jésus exprime une relation vivante et intime avec Dieu et avec le Christ,

Et non d’abord croire que Dieu ou Jésus sont ceci ou cela.

Nulle part les évangiles ne définissent la foi comme le fait d’adhérer à une dogmatique chrétienne ou à un catéchisme. »

Le lépreux samaritain de notre passage, manifeste sa foi en revenant seul sur ses pas pour remercier Jésus, son guérisseur,

alors que les 9 autres aussi avec lui ont été guéris.

Cette foi qui le concerne intimement, va imprégner toute sa vie.

C’est un enracinement en Dieu et en son amour, une confiance en son aide et en son pardon donné en Jésus-Christ.

Sa foi est une relation vivante à Dieu, elle lui donne la possibilité d’être vrai avec lui-même, avec les autres et avec Dieu.

Mais Jésus va plus loin. Il ne se contente pas de lui dire « Relève -toi, ta foi t’a sauvé »

Il dit « va », « relève-toi et va ».

Ce petit verbe d’action conjugué à l’impératif résume à lui tout seul les fruits de la foi.

Je l’ai dit plus haut : la grâce ne se reçoit pas dans la passivité, elle demande notre coopération, elle demande notre collaboration.

Elle nous met en action.

Jésus demande au samaritain d’aller, de se déplacer, et plus largement à nous aujourd’hui de faire, d’agir, d’entreprendre des actions concrètes (solidarités, engagements associatifs ou politiques, dans l’éducation ou la santé…), d’avoir une foi vivante.

De faire « des œuvres bonnes » comme disent les Réformateurs, non pas pour être sauvés mais parce que nous sommes sauvés. Ainsi la foi porte du fruit.

Ainsi, le Samaritain, le « mal croyant », le « mauvais juif », ne remercie pas pour être poli mais parce qu’il reconnaît qu’une relation l’unit à Jésus-Christ. Relation faite de foi et d’amour.

En retour, il reçoit la parole de salut donnée par Jésus-Christ.

Pour conclure, retenons que ce n’est pas tout de recevoir la grâce,

reconnaissons qu’elle peut faire en nous son œuvre, pour témoigner de notre salut.

Souvenons-nous que pour ne pas disparaître, toute relation doit être entretenue, soignée, parfois même réparée.

Comment prenons-nous soin de notre relation vivante avec Dieu ?

Comment prenons-nous soin de notre foi ?

Amen.

MUSIQUE

 

Aline PRIÈRE D’INTERCESSION.

Nous présentons à Dieu le monde, l’Eglise et notre communauté dans la prière d’intercession.

Seigneur, toi qui es notre Dieu et notre Père, en Jésus-Christ tu es venu habiter notre terre et partager notre humanité, c’est pourquoi, en toute confiance, nous nous tournons vers toi.

Dans l’Evangile, nous lisons que tu as guéri les 10 lépreux qui sont venus à ta rencontre sur ta route vers Jérusalem.

Nous te prions pour ceux qui sont malades, pour ceux qui sont alités, et pour ceux qui ont peur de l’avenir, et dont l’espérance vacille

Nous te prions pour ceux qui ont perdu un être aimé, qui se battent contre le vertige du silence et de l’absence.

Nous te prions pour les personnes qui vivent dans une solitude qu’ils n’ont pas choisie et qui n’ont personne pour partager leurs joies ou leurs peines,

Nous te prions pour les familles, pour qu’elles soient des espaces de parole et de vie, des refuges où chacun se découvre inconditionnellement aimé.

Nous te prions pour celles et ceux qui se mettent au service des autres, qui ont le courage de s’agenouiller devant leur prochain.

Nous te prions pour Isabelle qui vient de confirmer son alliance avec toi par son baptême.

Tu as dit à tes disciples que c’est à l’amour qu’ils auront les uns pour les autres qu’ils seront reconnus comme tes disciples.

Nous te prions pour notre Eglise et pour tous ceux qui te suivent, pour que l’amour soit la motivation de toutes nos actions.

Et comme Jésus-Christ l’a enseigné à ses disciples, nous disons ensemble…

 

NOTRE PÈRE

Notre Père qui es aux cieux,

que ton nom soit sanctifié,

que ton règne vienne,

que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.

Pardonne-nous nos offenses

comme nous pardonnons aussi

à ceux qui nous ont offensés.

Ne nous ne laisse pas entrer en tentation

mais délivre-nous du mal,

car c’est à toi qu’appartiennent

le règne, la puissance et la gloire,

aux siècles des siècles.  Amen.

 

 ENVOI

Lorsque Dieu envoie Moïse pour libérer son peuple,

ce dernier essaye d’argumenter

en conseillant à Dieu de trouver quelqu’un d’autre.

Il lui dit:

Qui suis-je pour aller vers Pharaon,

et faire sortir d’Egypte les enfants d’Israël ?

Mais Dieu lui répond:

Je suis avec toi ! ( Exode 3.11-12)

un peu plus tard Moïse insiste

en expliquant à Dieu

qu’il n’est pas un homme à la parole facile:

Je t’en prie Seigneur,

je ne suis pas doué pour la parole…

j’ai la bouche et la langue pesante.

Mais Dieu ne s’arrête pas à ces détails, et lui répond:

Va donc maintenant,

c’est moi qui suis avec ta bouche,

et je t’enseignerai ce que tu as à dire. (Exode 4. 10,12)

Je vous invite à vous lever pour recevoir la bénédiction de la part du Seigneur:

 

BÉNÉDICTION Derrière la table de communion

 

Dieu nous envoie dans le monde

pour être les témoins de son espérance

par nos actes et par nos paroles.

A toutes les bonnes et les mauvaises excuses,

que nous inventons pour ne pas vivre l’Evangile,

il répond simplement:

Va, je suis avec toi !

 

 Que vos actes et vos paroles disent votre espérance

et soient promesses du monde qui vient.

 

Que Dieu vous bénisse et vous garde dans sa paix,

pour ce temps et pour tous vos temps.

 Amen !

 

 

25 avril 2025

Aline Délobel – Juliette Thin (prédication)  – Simone Mel

 

 

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