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Culte du 22 octobre 2023
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PAROLES D’ACCUEIL – INVOCATION
Tellement de gens qui venaient voir Jésus,
les uns avec des attentes énormes,
les autres agacés et prêts à lui rendre la vie compliquée,
les uns par curiosité,
les autres suivant le mouvement …
Tant de rencontres
et certaines qui nous sont transmises, dont nous avons des traces
mais qui nous invitent nous tous à nous approcher, à rencontrer, à nous laisser toucher et travailler par une bonne nouvelle annoncée il y a si longtemps mais qui ne perd pas d’actualité.
Nous voici rassemblés à la quête d’une telle rencontre,
que le Seigneur bénisse ce rendez-vous et nous inspire par son Esprit. Amen
Debout Spontané 21 /08 C’est toi Seigneur qui nous unit
PRIERE DE LOUANGE
Jonas 2
3« Quand j’étais dans la détresse
j’ai crié vers toi, Seigneur,
et tu m’as répondu ;
du gouffre de la mort
j’ai appelé au secours et tu m’as entendu.
4Tu m’avais jeté dans la mer, au plus profond de l’eau.
Les flots m’encerclaient,
tu faisais déferler sur moi vagues après vagues.
5Déjà, je me disais :
“Me voilà chassé loin de toi, Seigneur,
pourtant j’aimerais revoir le temple qui est le tien.”
6L’eau m’arrivait à la gorge.
La mer me submergeait,
des algues s’enroulaient autour de ma tête.
7J’étais descendu là où se forment les montagnes,
le monde des morts fermait pour toujours
ses verrous sur moi ;
mais toi, Seigneur mon Dieu,
tu m’as fait remonter vivant du gouffre !
8Au moment où la vie me quittait,
je me suis souvenu de toi, Seigneur,
et ma prière est parvenue jusqu’à toi,
au temple qui est le tien.
9Les personnes qui rendent un culte aux faux dieux
perdent toute chance de salut.
10Mais moi, avec reconnaissance,
je t’offrirai un sacrifice,
je tiendrai les promesses que je t’ai faites.
Oui, c’est toi, Seigneur, qui me sauves ! »
Assis PROCLAMATION DE LA VOLONTE DE DIEU
Un jour on voulait piéger Jésus. Mais il s’en est sorti en disant :
Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.
Voici la maxime qu’il nous laisse:
Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.
spontané : 44 / 07 Tu me veux à ton service
Assis PRIERE DE REPENTANCE
Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.
Si c’était aussi simple!?
Prions :
tu dis « rendre » et je me rends compte que je n’étais même pas consciente de ce que j’avais reçu. Pardonne-moi et reçois ma reconnaissance pour tout ce qui vient de toi.
tu dis « ce qui est à Dieu » …
mais j’ai du mal à saisir ce qui est à Dieu. N’est-ce pas tout à lui ? Moi, ce que je possède, ce qui m’entoure ? Comment lui rendre ? Pardonne-moi et prends déjà ma reconnaissance pour ta présence qui me précède.
tu dis, « César », et je me rends compte que les Césars de mon temps ne sont pas si faciles à reconnaître, ou alors tellement détestable que je n’ai pas envie de donner quoi que ce soit. Et pourtant je donne sans cesse, de mon temps, de mon argent pour ce qui me semble incontournable. Pardonne-moi et aide moi à mieux discerner où je devrais investir et me donner vraiment. Amen
spontané 43 / 08 prends pitié de moi
Debout ANNONCE DU PARDON DE DIEU
Le Seigneur dit à travers les prophètes :
En quoi t’ai-je fait de la peine ?
Pour toi, j’ai été un libérateur,
je t’ai délivré des chaînes du péché.
Je t’ai donné mon pardon et le pouvoir de faire le bien,
Pour toi, j’ai été un sauveur.
Pour toi, j’ai sacrifié mon Fils.
Pour toi, j’ai été patience et amour.
C’est vrai qu’il est difficile d’être mon témoin et mon enfant;
c’est vrai que ma patience t’étonne
et te demande beaucoup de patience
et que mon amour est bien secret.
Mais je t’ai ouvert une vie généreuse et un destin de lumière.
Ne l’oublie jamais. Amen
spontané 42 / 05 Oui, je veux te bénir
Assis PRIERE D’ILLUMINATION (Nadège)
Nous prions avant de lire la Bible : Père éclaire-nous par ton Esprit Saint pour que les mots de la Bible soient vraiment un message qui nous vienne de toi et un message qui nous aide à vivre. Ta Parole est force dans notre faiblesse, lumière dans notre nuit, vérité dans nos doutes, vie dans notre mort. Amen.
LECTURE D’UN OU DE PLUSIEURS TEXTES BIBLIQUES
Es 45, 1 Voici ce que dit le SEIGNEUR à l’homme qui a reçu son onction, — à Cyrus, que j’ai saisi par la main droite, pour terrasser devant lui des nations, pour détacher la ceinture des rois, pour ouvrir devant lui les deux battants, et que les portes des villes ne soient plus fermées :
2Je marcherai moi-même devant toi, j’aplanirai les pentes, je briserai les battants de bronze et je casserai les verrous de fer.
3Je te donnerai des trésors enfouis, des richesses cachées, afin que tu saches que c’est moi, le SEIGNEUR (YHWH), qui t’appelle par ton nom, et que je suis le Dieu d’Israël.
4A cause de Jacob, mon serviteur, d’Israël, celui que j’ai choisi, je t’ai appelé par ton nom ; je t’ai paré d’un titre, sans que tu me connaisses.
5Je suis le SEIGNEUR (YHWH), et il n’y en a pas d’autre, à part moi il n’y a pas de Dieu ; je t’ai préparé au combat, sans que tu me connaisses,
6afin que l’on sache, du soleil levant au couchant, qu’en dehors de moi il n’y a que néant : je suis le SEIGNEUR (YHWH), et il n’y en a pas d’autre.
7Je façonne la lumière et je crée les ténèbres, je fais la paix et je crée le malheur ; c’est moi, le SEIGNEUR (YHWH), qui fais tout cela.
Mt 22,
15Alors les pharisiens allèrent tenir conseil sur les moyens de le prendre au piège en parole. 16Ils envoient leurs disciples, avec les hérodiens, pour lui dire : Maître, nous savons que tu es franc et que tu enseignes la voie de Dieu en toute vérité, sans te soucier de personne, car tu ne regardes pas à l’apparence des gens. 17Dis-nous donc ce que tu en penses : est-il permis ou non de payer la capitation à César ? 18Mais Jésus, qui connaissait leurs mauvaises intentions, répondit : Pourquoi me mettez-vous à l’épreuve, hypocrites ? 19Montrez-moi la monnaie avec laquelle on paie la capitation. Ils lui présentèrent un denier. 20Il leur demande : De qui sont cette image et cette inscription ? 21— De César, lui répondent-ils. Alors il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. 22Etonnés de ce qu’ils avaient entendu, ils le laissèrent et s’en allèrent.
PREDICATION
Parmi les lectures bibliques proposées pour ce dimanche, nous avons d’un côté ce texte de l’évangile dont je pense qu’il est bien connu : il faut rendre à César ce qui est à lui, et rendre à Dieu ce qui est à lui.
Et en face, on nous met un autre texte, cette fois ci du prophète Esaïe, qui parle d’un autre empereur, plus ancien que César, au temps des Perses, 6ème siècle avant notre ère : Cyrus le Grand.
Les deux textes ont en commun de se pencher sur la question du lien entre représentants politiques, hommes de pouvoirs, et leur lien à Dieu, et dans la suite, leur juste place dans notre foi.
Une approche qui peut nous heurter, nous les citoyens d’une république au 21ème siècle, et en plus habitant dans un pays fier de sa laïcité et de sa stricte séparation entre l’Etat et la religion.
Et quand cela heurte et quand cela nous dérange, c’est justement là que cela devient intéressant et que cela mérite d’y regarder de près. Laissons-nous interroger et déranger par des paroles qui viennent de loin et qui pourtant, nous allons le voir, posent les mêmes questions que celles auxquelles nous pouvons avoir affaire encore aujourd’hui.
Esaïe
Le livre d’Esaïe est un livre épais dans la bibliothèque des livres de la Bible. Son contenu englobe plusieurs périodes de l’histoire d’Israël, change par moment sa tonalité et sa façon de s’exprimer, c’est pourquoi nous pouvons partir du principe que nous avons affaire à différents auteurs, de différentes époques, et qu’il s’agit plus d’une trilogie que d’un ouvrage écrit d’un trait. Notre texte se trouve au tome II, attribué à un auteur qui aurait vécu à la fin de l’exil babylonien, au VIe siècle avant Jésus-Christ, en terre étrangère.
Son intervention se situe entre les années 550 et 538, c’est-à-dire entre les premiers grands succès remportés par le souverain perse Cyrus et la victoire définitive de celui-ci contre Babylone. On sait fort peu de choses de cet auteur ; les textes font une allusion à sa vocation (chap. XL) et peut-être à ses souffrances, si les cantiques du Serviteur (chap. XLII, L et LIII notamment) le concernent. C’est un livre plein d’espérance, aussi nommé « livre de consolation ». L’auteur essaie de réconforter une population en exil, qui a vu et vécu tant de souffrances, et qui cherche à les rassurer de la fidélité et bienveillance de Dieu envers eux.
Et voilà dans ce sens, voici cette hymne concernant le roi Cyrus. Je reprends la lecture à partir du chapitre 44 :
Es 44, 24 Israël, le Seigneur, ton libérateur, qui t’a formé dès le ventre de ta mère, te déclare : « C’est moi le Seigneur, l’auteur de tout ce qui existe. Moi seul j’ai déployé les cieux, j’ai étendu la terre sans l’aide de personne. 25Maintenant je réduis à rien les prédictions des devins, je fais perdre la raison à ceux qui annoncent l’avenir, je force les sages à reculer, je démontre à quel point leur savoir est stupide. 26 Mais je réalise ce que mon serviteur a dit, et je fais réussir les projets que mes envoyés ont annoncés. J’affirme de Jérusalem : “Elle sera repeuplée.” Je dis des villes de Juda : “Elles seront reconstruites.” Car je relèverai ce qui est détruit. 27J’ordonne aux profondeurs de la mer : “Asséchez-vous, je taris votre eau.” 28Et je dis de Cyrus : “C’est le berger que j’ai désigné. Il fera réussir tout ce que je veux. Il donnera des ordres et Jérusalem sera rebâtie, le temple sera reconstruit.” »
Cyrus, ce roi étranger, païen, sera le berger désigné par le Dieu d’Israël, pour venir à leur aide.
Comme à l’époque de la sortie d’Egypte, ici de nouveau, Dieu affirme être un Dieu libérateur, celui qui vient en aide, celui qui veut faire sortir de la souffrance.
Mais Dieu ou pas Dieu, il a besoin d’aide, il doit se servir de personnes et des actions pour arriver au but.
A l’époque c’était Moïse son serviteur,
A l’époque d’Esaïe cela peut être un roi perse.
Ce qui compte ce n’est pas la personne choisie, mais celui qui choisit.
Quand Dieu veut arriver à un but, il peut choisir qui il veut, un homme comme Moïse avec tous ces défauts, ou alors un roi célèbre, mais païen,
Car ils sont mis à son service, ce ne sont que de simples serviteurs d’un plan et d’une volonté divine.
Et effectivement ce sera le cas.
Après la conquête perse, les exilés vont retrouver plus de droits et de protections qu’avant, ils vont même pouvoir retourner chez eux et habiter la Judée et Jérusalem.
> Le premier aspect qu’on trouve ici serait donc pour moi, que malgré l’éloge qui est fait ici vis à vis un personnage humain, il ne faut pas faire l’erreur de confondre le désigné avec celui qui désigne.
L’éloge est en vérité l’éloge d’un Dieu qui n’oublie pas la souffrance de ses enfants, et qui vient en aide. Ce n’est pas l’éloge de celui qui applique cette volonté.
Nous n’avons pas à vénérer la personne qui applique les décisions divines, le serviteur, mais notre reconnaissance et notre respect s’adresse à Dieu. « A Dieu seul la Gloire ! » ce qu’on marquait autrefois dans les temples protestants. Une devise qui permettait aussi de justifier la résistance contre des représentants publics qui se réclamaient eux-mêmes comme agissant au nom de Dieu, mais dont les actes témoignaient du contraire.
> Le deuxième aspect que je lis ici, c’est une conviction que le Dieu est créateur, qui a créé le monde et tout ce qui vit ici, n’abandonne pas le vivant, continue à s’en soucier et par conséquent, doit avoir un lien avec l’histoire que nous vivons, doit intervenir dans l’actualité que nous vivons. Ou comme dit à la fin de l’hymne au chapitre 45:
8 Que les cieux, là-haut, laissent tomber la rosée ! Et que les nuages fassent pleuvoir la victoire ! Que la terre s’entrouvre pour laisser en même temps fleurir le salut et germer la justice ! Voilà ce que je crée, moi le Seigneur. »
C’est une confession de foi en un Dieu qui fait germer la justice, comme il fait germer les plantes et tout ce qui vit.
Jusque-là, tout va bien et cela peut nous parler droit au cœur.
Mais je résiste à fermer joyeusement la Bible après cette lecture, en me disant : tout va bien, donc ! Car je lis aussi des passages qui me font trébucher, m’arrêter, me heurtent :
Je vois notamment deux obstacles :
a) 5Je suis le SEIGNEUR (YHWH), et il n’y en a pas d’autre, à part moi il n’y a pas de Dieu ; je t’ai préparé au combat, sans que tu me connaisses,
6afin que l’on sache, du soleil levant au couchant, qu’en dehors de moi il n’y a que néant : je suis le SEIGNEUR (YHWH), et il n’y en a pas d’autre.
7Je façonne la lumière et je crée les ténèbres, je fais la paix et je crée le malheur ; c’est moi, le SEIGNEUR (YHWH), qui fais tout cela.
Dieu à l’origine du malheur ? Oupps
Dieu notre destin ? inch’allah ?
J’avoue que c’est une conception que j’ai du mal à accepter.
b) Et deuxième problème : pourquoi l’histoire se répète-t-elle sans cesse ? Après le soulagement d’une paix retrouvée, de nouveau le malheur ? De nouveau Judée, Jérusalem en ruine ?
Éternelle question et nous en avons discuté entre autres vendredi soir dans la rencontre des jeunes au temple.
Jusqu’où notre libre arbitre ? Et jusqu’où Dieu à l’œuvre ?
Je n’ai pas la réponse pour trancher, mais je me retrouve dans le message fondamental de ce texte d’Esaïe :
> Dieu est créateur. Pourquoi lâcherait-il sa création ? Ses créatures ?
Mais puisque nous sommes créatures vivantes, et non des marionnettes, nous sommes appelés au service, mais comme souvent lents à comprendre, les choses se compliquent
> nous sommes toujours à nouveau mis devant le choix : que donner à César et quoi à Dieu ? Où voyons-nous Dieu à l’œuvre et où faut-il résister ? Le discernement est dans nos mains. A nous d’agir au nom de Dieu, dans ce monde et donc avec le monde tel qu’il nous entoure, avec ces jeux et règles de pouvoir, parfois en phase avec les plans de Dieu, parfois erronés.
Un discernement à faire par les chrétiens sous le régime nazi, par exemple.
Comment faire, quand l’empereur se déclare sauveur, mais se montre oppresseur et malfaiteurs ?
Avec lucidité, le synode protestant de Barmen en 1934 s’est penché sur la question.
Voici deux extraits de la déclaration qui en est sortie :
Jésus-Christ, selon le témoignage de l’Ecriture Sainte, est l’unique Parole de Dieu. C’est elle seule que nous devons écouter ; c’est à elle seule que nous devons confiance et obéissance, dans la vie et dans la mort.
Nous rejetons la fausse doctrine selon laquelle, en plus et à côté de cette seule Parole de Dieu, l’Église pourrait et devrait reconnaître d’autres événements et pouvoirs, personnalités et vérités, comme Révélation de Dieu et source de sa prédication.
(…)
5. « Craignez Dieu, rendez honneur au Roi ! » (1 Pierre 2,17)
L’Écriture nous dit que selon l’ordre voulu par Dieu, l’État a, dans un monde qui n’est pas encore libéré et dans lequel l’Église est dressée, la tâche de veiller au droit et à la paix en usant de la menace et de la violence dans les limites de la clairvoyance et des possibilités humaines. Avec gratitude et dans la crainte de Dieu, l’Église reconnaît les bienfaits de cet ordre. En annonçant le Royaume de Dieu, sa loi et sa justice, elle rappelle, tant à ceux qui sont gouvernés qu’à ceux qui gouvernent, quelle est leur responsabilité. Elle se fie à la puissance de la Parole de Dieu et lui obéit, car c’est par elle que Dieu soutient toutes choses.
Nous rejetons la fausse doctrine selon laquelle l’État devrait et pourrait, dépassant en cela les compétences de sa mission particulière, prétendre devenir l’ordre unique et total de toute la vie humaine et remplir ainsi jusqu’à la vocation même de l’Église.
Nous rejetons la fausse doctrine selon laquelle l’Église devrait et pourrait, dépassant en cela les compétences de sa mission particulière, s’approprier le caractère, les tâches et le prestige de l’État et devenir ainsi elle-même un organe de l’État.
Qu’est-ce qu’ils soulignent ici ?
D’abord un maintien de séparation de l’Église et de l’État. Chacun son rôle. Et nul ne peut prétendre’avoir un rôle à jouer, dans la mission de l’autre.
Un homme au pouvoir ne peut pas prétendre de lui-même être un messie, un sauveur envoyé par Dieu, être le nouveau Cyrus,
Et nul croyant ne peut penser qu’on peut établir une théocratie, une forme d’état basée sur la religion, car la religion, elle aussi, peut se tromper.
Mais pour les chrétiens face à l’idéologie nazie, ils savaient ce qui était leur cap de discernement, la limite pour ne pas tout laisser passer, accepter, subir, venant du gouvernement : C’est qu’ils étaient d’abord liés à leur foi, enseignée et représentée en Jésus Christ. Et comme lui, qui a osé déranger, s’opposer, critiquer …jusqu’au risque d’être persécuté, ils prenaient de leur côté le risque de résister et de tenir le cap donné par la foi.
Donner à César ce qui est à lui, oui, certes,
Mais la limite, c’est là où ce n’est pas en cohérence avec ce qui serait à donner à Dieu.
Confiants à ce Dieu, à l’origine de tout,
Mais qui ne veut qu’une seule chose :
8 Que les cieux, là-haut, laissent tomber la rosée !
Et que les nuages fassent pleuvoir la victoire !
Que la terre s’entrouvre pour laisser en même temps fleurir le salut et germer la justice ! Voilà ce que je crée, moi le Seigneur. »
Amen
CONFESSION DE FOI
Je ne crois pas en un dieu qui dirigerait tout,
Tous les événements, chaque instant de ma vie.
Moi, j’ai rencontré ce Dieu qui crée ma liberté,
Quels que soient mes chemins.
Je ne crois pas en un dieu qui pourrait décider
de la mort des vivants en fixant le jour et l’heure…
Moi, j’ai rencontré ce Dieu qui fait vivre les morts
D’une vie renouvelée qui n’a pas de fin.
Je ne crois pas en un dieu qui laisserait tomber
Après quelques années ses enfants au néant
Moi, j’ai rencontré ce Dieu, Père toujours fidèle,
Qui me tient dans le creux de sa main.
Je ne crois pas en un dieu là-haut derrière les nuages,
Spectateur bien lointain de l’histoire des hommes.
Moi, j’ai rencontré ce Dieu venu en Jésus Christ partager notre vie.
Je ne crois pas en un dieu qui serait le surveillant pointilleux
De tous mes manquements, de mes erreurs et de mes refus.
Moi, j’ai rencontré ce Dieu passionné de bonheur, vivant Esprit d’Amour.
spontané 35 / 03 Toi, Saint Esprit
PRIERE D’INTERCESSION
Seigneur,
que ta paix vienne sur ce monde,
que ton offre de réconciliation soit entendue et reçue en tout lieu !
Nous te remettons toutes les personnes au pouvoir,
Dans la responsabilité de gouverner,
De prendre des décisions,
De porter de la responsabilité pour tant de personnes.
Inspire-les, guide-les !
Seigneur,
que ta paix vienne sur ce monde,
que ton offre de réconciliation soit entendue et reçue en tout lieu !
Nous te remettons toutes les personnes
victimes de violence.
Délivre-les du silence et de l’angoisse.
Délivre-les du mal qu’ils subissent et aide-les à en guérir !
Nous t’en prions Seigneur !
Nous te remettons les humiliés et les offensés de cette terre.
Soutiens-les dans leur souffrance.
Encourage-les dans leur quête d’une espérance pour vivre !
En solidarité avec la synagogue qui a fait lecture hier des tous les noms d’otages par le Hamas,
Nous t’invoquons ici quelques uns de leurs noms :
Mia Shem, 21 ans
Naomie N, 23 ans , Créteil
Avidan T. , 26 ans
…
A eux s’ajoutent des milliers de personnes blessés, sans abris, terrifiés par l’angoisse.
Seigneur, viens au secours aux victimes d’un conflits où nous sommes aveugles pour voir une sortie et un paix à venir.
Envoie nous des personnes qui savent installer et œuvrer pour une paix qui durera.
Nous t’en prions Seigneur !
Nous te remettons les grands coupables, ceux d’entre nous qui ont commis l’impardonnable et qui sont incapables de demander pardon,
Les oppresseurs, les terroristes et radicalisés enfermés dans une pensée erronée,
Toi seul, Seigneur, te situes en ce lieu où plus personne d’humain ne peut se tenir. Toi seul peux ouvrir le cœur fermé, les lèvres scellées…
A ta grâce nous remettons l’humanité entière…
Comme Jésus l’a enseigné à ses disciples, nous te disons :
ET « NOTRE PERE »
Notre Père
qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui
notre pain de ce jour ;
pardonne-nous nos offenses
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du mal.
Car c’est à toi qu’appartiennent
le règne la puissance et la gloire,
pour les siècles des siècles. Amen
EXHORTATION ET BENEDICTION
Envoi/ Exhortation
On t’a dit, ô homme, ce qui est bien et ce que l’Éternel demande de toi: c’est de faire ce qui est juste, d’aimer la miséricorde et de marcher humblement avec ton Dieu.
Bénédiction
Le Seigneur vous bénit et nous garde. Le Seigneur fait resplendir sur vous sa lumière et vous accorde sa grâce. Le Seigneur tourne sa face vers vous et vous donne la paix!
41 / 29 Dieu tout puissant
Christina Weinhold.