Des lieux pour se ressourcer : le désert

ACCUEIL
Que la grâce et la paix soient avec vous.
Des lieux pour se ressourcer … ou se laisser surprendre
Nous en avons parfois besoin :
Quitter le quotidien,
partir vers un lieu où l’on peut se déconnecter,
réfléchir en paix,
laisser vagabonder son âme,
retrouver le calme,
Ou au contraire se laisser inspirer par du nouveau.
Pour ce culte d’aujourd’hui et les deux à venir je vous invite à visiter avec moi des tels lieux bibliques : le désert, la mer, les montagnes…
Ces changements de décor sont souvent liés à des découvertes, à des révélations.
Peut-être y aura-t-il aussi quelque chose pour vous.
Aujourd’hui, je vous invite à voyager avec moi dans le désert.
Comme par exemple avec ce message transmis par le Prophète Esaïe:
Es 43
18Ne vous rappelez pas le passé,
et ne considérez plus ce qui est ancien.
19Je fais du nouveau,
dès maintenant cela germe ;
ne le savez-vous pas ?
Je mettrai un chemin dans le désert
et des fleuves dans la terre aride.
20Les animaux sauvages me glorifieront,
les chacals comme les autruches,
car je mets de l’eau dans le désert,
des fleuves dans la terre aride,
pour faire boire mon peuple, celui que j’ai choisi.
Alors n’ayons pas peur, prenons aussi cette nouvelle journée comme une nouvelle découverte. Dieu, source de vie, y prévoit de quoi nous nourrir.
DEBOUT PRIERE DE LOUANGE
Psaume 23 revisité
Mon coach, c’est Dieu.
Avec lui, j’ai tout ce qu’il me faut.
Quand je suis fatigué, il m’offre des aires de repos, des plages vides dans mon agenda, des rencontres qui me désaltèrent.
Quand je n’en peux plus, il me restaure comme on restaure une maison délabrée.
Même lorsque je ne suis plus qu’une ruine, il m’ouvre des perspectives d’avenir inédites, et il m’attend.
Quand je passe par des moments difficiles, je ne suis pas inquiet, mon Dieu, car je sais que tu m’accompagnes.
Plus encore, tu traces un chemin pour moi et tu le balises pour que je ne m’y perde pas. Lorsque je me heurte à des difficultés, tu prends soin de moi.
Tu me réserves un accueil VIP, tout en délicatesse.
Tu me fais passer d’une vie remplie de mille choses à une vie pleine de ta présence.
Chaque jour, à chaque pas qui me fait avancer dans la vie, je me sens mystérieusement entouré de ta douce bonté.
C’est ainsi que je serai chez toi partout, car tu es partout autour de moi.
Amen
ASSIS A L’ÉCOUTE DE LA VOLONTÉ DE DIEU
Es 40,
Consolez, consolez mon peuple,
dit votre Dieu.
2Parlez au cœur de Jérusalem, criez-lui
que son combat est terminé,
qu’elle s’est acquittée de sa faute,
qu’elle a déjà reçu du Seigneur
le double de ce qu’elle méritait pour tous ses péchés.
3Quelqu’un crie :
Dans le désert,
frayez le chemin du Seigneur !
Aplanissez une route pour notre Dieu
dans la plaine aride !
4Que toute vallée soit élevée,
que toute montagne et toute colline soient abaissées !
Que les reliefs se changent en terrain plat
et les escarpements en vallons !
5Alors la gloire du Seigneur se dévoilera,
et tous la verront ensemble
– c’est la bouche du Seigneur qui parle.
ASSIS RECONNAISSANCE DE NOS LIMITES
En fait, nous devrions changer le monde de fond en comble. Un immense chantier.
Comme si nous voulions transformer les montagnes en vallées
et les vallées en massifs montagneux.
Comme si nous voulions faire fleurir le désert
et proclamer la paix au milieu d’une ville ravagée par la guerre.
Dieu, source de toute vie, c’est à cela que tu nous invites.
Et nous sommes là, à regarder les lieux bombardés de notre époque,
les visages de gens marqués par l’horreur,
et ceux qui font la queue pour manger, affamés, assoiffés et désespérés.
Nos paroles d’encouragement restent alors en travers de la gorge.
Nous nous demandons où la paix peut encore apparaitre.
Autour de nous que de la terre dévastée.
Ici au coeur de l’Europe,
Nous nous trouvons dans des champs secs et desséchés ;
nous voyons des forêts en feu et des régions entières transformées en déserts.
Nous sommes là, conscients de notre culpabilité, mais prisonniers de nos habitudes, sans savoir comment changer les choses.
Pardonne-nous notre incapacité à vivre en paix : en paix entre les peuples,
avec notre prochain et avec la nature qui nous entoure.
Viens, viens à travers nos déserts, nos paysages dévastés, et apporte-nous ta paix.
Nous n’y arriverons pas tout seuls.
Amen
ANNONCE DE LA GRÂCE
Et le prophète Essaie nous apporte cette parole d’espérance et d’encouragement :
Es 40, 28Ne le sais-tu pas ?
Ne l’as-tu pas entendu ?
C’est le Seigneur (YHWH), le Dieu de pérennité,
qui crée les extrémités de la terre ;
il ne s’épuise ni ne se fatigue ;
son intelligence est insondable.
29Il donne de la force à celui qui est épuisé
et il augmente la vigueur de celui qui est à bout de ressources.
30Les adolescents s’épuisent, ils se fatiguent,
les jeunes gens finissent par trébucher ;
31mais ceux qui espèrent le Seigneur renouvellent leur force.
Ils prennent leur essor comme les aigles ;
ils courent et ne se fatiguent pas,
ils marchent et ne s’épuisent pas.
PRIERE AVANT LES LECTURES
Seigneur, nous voici devant toi
pour entendre la parole que tu veux nous dire aujourd’hui.
Permet que dans les paroles humaines que nous allons entendre,
nous puissions chacun entendre dans notre cœur
la parole que tu veux nous adresser aujourd’hui pour nous.
Viens toi-même nous donner ton Esprit
afin que de ces paroles puisse découler la nourriture spirituelle
dont nous avons besoin pour avancer sur notre route vers ton royaume.
LECTURES BIBLIQUES
Exode 16, 1-5
1Toute la communauté des Israélites partit d’Elim ; ils arrivèrent au désert de Sîn, qui est entre Elim et le Sinaï, le quinzième jour du deuxième mois à compter de leur sortie d’Egypte. 2Alors toute la communauté des Israélites se mit à maugréer, dans le désert, contre Moïse et Aaron. 3Les Israélites leur dirent : Ah ! si nous étions morts de la main du Seigneur en Egypte, quand nous étions assis près des marmites de viande, quand nous mangions du pain à satiété ! C’est pour faire mourir de faim toute cette assemblée que vous nous avez fait sortir dans ce désert !
4Le Seigneur dit à Moïse : Je vais faire pleuvoir pour vous du pain depuis le ciel. Le peuple sortira pour en recueillir chaque jour la quantité nécessaire ; ainsi je le mettrai à l’épreuve pour voir s’il suit ou non ma loi. 5Le sixième jour, lorsqu’ils prépareront ce qu’ils auront apporté, il y en aura deux fois plus que ce qu’ils recueillent jour après jour.
Mt 4, 1- 11
1Alors Jésus fut emmené par l’Esprit au désert, pour être mis à l’épreuve par le diable. 2Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. 3Le tentateur vint lui dire : Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. 4Il répondit : Il est écrit : L’être humain ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. 5Le diable l’emmena dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple 6et lui dit : Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas, car il est écrit :
Il donnera à ses anges des ordres à ton sujet,
et ils te porteront sur leurs mains,
de peur que ton pied ne heurte une pierre.
7Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne provoqueras pas le Seigneur, ton Dieu. 8Le diable l’emmena encore sur une montagne très haute, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, 9et lui dit : Je te donnerai tout cela si tu tombes à mes pieds pour te prosterner devant moi. 10Jésus lui dit : Va-t’en, Satan ! Car il est écrit : C’est devant le Seigneur, ton Dieu, que tu te prosterneras, et c’est à lui seul que tu rendras un culte. 11Alors le diable le laissa, et des anges vinrent le servir.

PREDICATION
En apprenant le français, j’ai découvert la complexité de cette langue. Tellement de mots s’écrivent presque de la même manière, mais veulent dire tout autre chose ; ou bien s’écrivent différemment, mais se prononcent presque pareil… etc.
Le français n’est pas une langue, c’est un escape-game permanent, où il faut résoudre des énigmes pour s’en sortir !
Par exemple : le désert (le lieu) et le dessert (le plat à la fin du repas) ne sont pas la même chose.
Mon pense-bête pour ne pas me tromper dans l’orthographe, c’est de me dire :
Avec le dessert, on reçoit quelque chose de plus : une glace, une tarte Tatin… ou alors un « s ».
Tandis que dans le désert, on est en manque, il n’y a que l’essentiel, tout est réduit : donc un seul « s ».
Et puis j’ai fait mes études de théologie… et j’ai compris que mon pense-bête était complètement faux.
Pour nous, le désert rime avec manque, danger, mort, vide, un milieu hostile.
Et bien sûr, c’était déjà le cas il y a des milliers d’années.
Envoyer une personne seule dans le désert — comme Abraham et Sara l’ont fait avec leur esclave Agar — revenait à la condamner à mort. Sauf miracle.
Et le miracle a eu lieu pour Agar : elle et son fils furent sauvés… par Dieu lui-même.
Mais l’autre aspect est vrai aussi : il y a des milliers d’années, des gens vivaient dans le désert, savaient le maîtriser, y trouver la vie.
Et surtout : le Dieu de la Bible se révélait, justement, dans le désert.
La route vers la liberté passait par le désert.
C’est là que le peuple reçut les dix commandements, le plus précieux trésor pour vivre.
Le désert était donc source de vie.
Les prophètes annonçaient l’arrivée de l’aide… par le désert.
Jean-Baptiste y convertissait les foules.
Jésus y combattait le diable.
Il y a plein de choses qui peuvent se passer dans un désert !
Et c’est ainsi qu’en hébreu, on a trouvé un nom pour ce lieu : un nom qui se traduit littéralement par « le lieu de la parole ».
Midbar. En hébreu.
Dabar veut dire parler, dire, donner une parole.
C’est un des premiers mots de la Bible : dabar, parler, car tout commence par la Parole dite de Dieu.
Genèse 1 : Dieu dit : « Que la lumière soit !» Et la lumière fut.
Dieu parle, et les choses adviennent.
Parler, c’est créer. C’est permettre d’être. C’est ouvrir un espace de vie.
Midbar, désert, est alors, dans la pensée hébraïque, un lieu où tout est possible, où tout peut commencer, où la vie naît.
Le vide, à première vue, n’est pas un manque, mais est comparable au vide d’un tableau qui attend d’être peint.
Le vide comme une opportunité, la possibilité d’un nouveau départ.
Midbar, lieu de la parole.
Une parole qui veut la vie, et fait tout pour y parvenir.
La posture du croyant devrait être celle de quelqu’un qui attend, avec curiosité, ce qu’il découvrira.
Mais, comme les Hébreux d’autrefois (cf. la lecture du texte de l’Exode), nous sommes souvent tentés de nous laisser happer par une nostalgie malsaine, qui déforme la réalité du passé.
« Ah ! Autrefois, nous étions assis autour de marmites pleines de viande… », disaient les Hébreux, sortis d’Égypte, une fois arrivés au désert.
Faux !
Autrefois, vous étiez esclaves. Contraints à un travail dur, qui remplissait vos journées — avec à la fin du jour des douleurs dans le corps, la fatigue… et peut-être, grand maximum, un potage de lentilles.
Le désert d’une situation de vie peut nous rendre aveugles.
On veut à tout prix voir ce qui était comme meilleur que ce qui sera.
On veut fermer les yeux sur ce que nous sommes, sur ce que je suis. On ne veut pas faire face à soi-même.
Car oui, c’est aussi cela, le désert : un rendez-vous, non seulement avec Dieu, mais un rendez-vous avec soi-même.
Là où le quotidien nous donne tant de prétextes et de divertissements pour nous distraire,
le désert, le vide, le pas mis de côté, nous renvoie à nous-mêmes et à ce que nous sommes.
Comme aumônière à l’hôpital, j’ai découvert que les gens ont très peu envie de parler de leur maladie, celle qui les a amenés là.
Mais régulièrement, cloués sur un lit, sortis de la course d’une vie bien agitée, d’autres sujets remontent à la surface.
Les traumatismes de la guerre, pourtant finie depuis des décennies.
Les doutes sur des choix faits.
L’inquiétude pour une relation difficile.
Ce temps de la maladie, ce temps « autre », ce temps de désert à traverser, peut nous mettre face à nous-mêmes.
Et nous pouvons voir ce que nous sommes : des personnes avec des défauts, des limites…
Mais peut-être aussi celles et ceux qui ont su traverser bien des tempêtes — et qui traverseront aussi celle-ci.
Même Jésus, au début de sa mission, devait passer par là.
Il a cherché le désert comme lieu de ressourcement, comme lieu de révélation, comme point de départ.
Mais il y affronte aussi tout ce qui monte en lui.
Il fait face à l’orgueil : celui de vouloir faire de la magie, transformer les pierres en pain.
Il fait face à l’envie de pouvoir.
Il fait face à la superstition : croire qu’il pourrait braver les lois naturelles, se jeter dans le vide, et être porté par les anges.
Jésus tient bon. Il ose se voir tel qu’il est, et voit ce qu’on attend de lui.
Accomplir sa mission, sans aide surnaturelle,
Mais y aller, fort de la Parole de Dieu qui ne le quitte pas.
Jésus sort du désert conscient de ses limites,
Mais rempli de force, et certain de ne pas être seul.
Les Hébreux sont sortis du désert ayant appris à faire plus confiance, à se concentrer sur l’essentiel.
Ce qui devrait nous suffire pour vivre : se contenter, s’émerveiller, apprécier ce qui est.
Ils en sortent avec dix commandements : dix paroles de vie, à lire, à mémoriser au bout de nos doigts, pour réussir nos vies.
Et nous ?
La prochaine fois qu’on se retrouve au désert, disons-nous :
Le désert se traverse. Celui qui y entre n’est pas destiné à y rester.
Mais le dépouillement peut avoir un effet bénéfique.
C’est un voyage qui conduit vers soi-même et vers Dieu.
Dans le dénuement du désert, il n’est plus possible de jouer à cache-cache.
L’être humain se voit tel qu’il est.
Il peut prendre conscience que sa vie se reçoit entièrement de Dieu, et entrer dans une relation authentique avec lui.
Car Dieu n’abandonne pas ceux qui marchent au désert :
Il prend soin, sans cesse.
Il protège, désaltère, nourrit.
Il guide, oriente la (dé-)marche, et permet le passage vers la Terre promise.
- Le désert peut ainsi se révéler comme un dessert : un moment qui nous offre plus que ce que nous attendions.
Dans ce cas le désert rime alors avec…
- Des-tination : un départ vers un autre avenir.
- Des-tin : un lieu pour découvrir qui nous sommes, et ce que nous sommes capables d’accomplir avec nos faibles forces.
- Dessin : car le tableau vide commence à se remplir et à prendre forme.
Vous trouvez peut être d’autres mots qui correspondent.
Et à la fin : Bien sûr, pas tout désert se révèle de manière positive. Mais là aussi l’hébreu prévoit. On distingue entre le désert comme lieu de révélation ou de ressourcement, et le désert qui reste hostile et dangereux : עֲרָבָה [araba],
Nous ne savons pas toujours quand nous entrons dans un désert lequel ce sera.
Mais gardons cette promesse : Dieu nous y attend, il fera tout pour rendre ce qui est aride en terre féconde, et il fera tout pour nous en sortir… comblés.
Amen.

DEBOUT DIRE NOTRE FOI
Je crois en Dieu,
il est la source,
le début de toute chose,
hors de l’espace et du temps,
Au-delà de toute pensée
et pourtant si proche que l’homme en a l’intuition et peut recevoir de lui une dynamique de réconciliation
avec lui, notre Dieu,
avec les autres, nos frères & sœurs,
et avec nous-même, dans une paix féconde.
En Christ nous avons connu
ce Dieu, source de vie,
À ceci tous reconnaîtrons que nous sommes ses disciples si nous avons de l’amour les uns pour les autres.
Je crois au Saint-Esprit,
qui rend témoignage à notre esprit que
nous sommes tous enfants de Dieu.
Nous avons été baptisés d’un seul Esprit
pour former un seul corps.
Je crois, Seigneur, viens au secours de mon manque de foi.
PRIERE D’INTERCESSION
Ô Dieu de la vie,
lorsque nous nous trouvons dans des moments de désert de notre vie,
alors reste avec nous,
avance et montre-nous le chemin,
comme lorsque tu guidais autrefois le peuple comme une colonne de nuages et de feu.
Donne-nous des lieux et des occasions où nous pouvons nous reposer,
oser faire le bilan,
où nous découvrons nos limites et les acceptons,
partir fortifiés vers de nouveaux horizons.
Dieu de la vie,
sois avec ceux autour de qui tout est devenu désert et vide.
Nous espérons et prions pour que les bombes se taisent.
Nous espérons que l’aide arrivera là où elle est nécessaire.
Nous souhaitons tellement que la paix revienne et que la vie soit possible.
Toi, Dieu, qui t’es d’abord révélé aux nomades du désert.
Apprends-nous à apercevoir l’essentiel.
De prendre ce dont nous avons besoin et de partager ce qui ne nous est pas dû.
Apprends-nous à voir ce qui compte vraiment dans notre vie.
Et de s’émerveiller de la vie comme un cadeau précieux.
Ensemble nous te prions avec ton fils JC :
Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés.
Ne nous ne laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du mal,
car c’est à toi qu’appartiennent
le règne, la puissance et la gloire,
aux siècles des siècles. Amen.
Partons sous la bénédiction …
BÉNÉDICTION
Que le Seigneur soit devant toi pour te montrer le bon chemin.
Que le Seigneur soit à tes côtés pour te prendre dans ses bras et te protéger.
Que l’Éternel soit derrière toi pour te protéger des méchants.
Que le Seigneur soit sous toi pour te rattraper si tu tombes,
et pour te tirer de l’ornière.
Que le Seigneur soit en toi pour te réconforter quand tu es triste.
Que le Seigneur soit autour de toi pour te défendre,
quand d’autres t’attaquent.
Que le Seigneur soit au-dessus de toi pour te bénir.
Ainsi, le Dieu de bonté te bénit.
Christina Weinhold, 06 juillet 2025