Face à l’injustice et la mort avec Dietrich Bonhoeffer

veillée du Vendredi Saint 2025

Veillée du Vendredi Saint

 

 

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La grâce, la miséricorde et la paix sont avec vous de la part de Dieu le Père et de la part de Jésus-Christ, le Fils du Père, dans la vérité et dans l’amour.

C’est le vendredi, le jour de la mort de Jésus.

Ils lui criaient : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! (Luc 23, 21)

La mort de Jésus est dû a tellement de choses :

A une décision par le pouvoir romain,

Par une volonté des autorités religieuses de l’accuser,

Mais aussi par le rôle de la foule, l’opinion publique.

Cette envie de voir des coupables, de trouver quelqu’un qui doit payer à la place des autres .. cette envie nous habite, aujourd’hui encore.

Quelle place a la foule ?

La foule qui crie

La foule qui se tait par peur

La foule qui se cache

La foule qui se conforme

Quelle place a l’individu ?

L’individu qui ose dire son opinion.

L’individu qui ose prendre des risques pour sa conviction.

L’individu qui doute et qui tremble mais qui y va quand même.

Ce soir nous allons commémorer la mort de Jésus.

Dans sa mort se reflète le destin de nous tous,

Se reflète aussi le destin de tant d’autres,

Torturés et morts pour leurs convictions.

Nous commémorons, ce mois d’avril, les 80 ans de la mort du théologien Dietrich Bonhoeffer.

Lors de cette veillée, son exemple nous inspirera pour commémorer et voir la croix et la mort du Christ.

 

Chant :  33/21, 1.2.3.4. O Jésus ta croix domine (p. 421)

 

I Qui est Dietrich Bonhoeffer ?  Jean Jacques  + Christina

Christina : Dietrich Bonhœffer, pasteur et théologien protestant allemand, est lun des fondateurs de l’Église confessante, qui sopposa à linfluence nazie qui se développait fortement dans les églises protestantes allemandes dans les années 30. Il meurt comme martyr de la foi et résistant politique au régime hitlérien le 09 avril 1945.

Chez Bonhœffer, militance chrétienne, action politique et réflexion théologique sont inextricablement liées. On ne peut parler de sa pensée théologique sans faire en même temps référence à ce quil a vécu, dabord au sein de lUniversité et de l’Eglise luthérienne, puis hors delles et enfin contre elles.

La vie et la pensée du théologien peuvent se découper en trois phases assez distinctes.

Jean Jacques : La période universitaire de 1927 à 1933

Bonhoeffer est un théologien de l’Église, ouvert au monde. Il réfléchit sur la réalité de l’Église, dans une perspective très luthérienne, en mettant au centre de sa pensée la faiblesse du Christ sur la croix. Très jeune, il écrit de brillantes thèses universitaires sur l’Église comme corps mystique du Christ, qui le font remarquer dans le milieu universitaire où il commence à enseigner. Parallèlement à son enseignement, il sengage dans le mouvement œcuménique et international protestant, et noue de précieux contacts avec les Églises étrangères. Il fut étudiant aux USA et pasteur stagiaire à Barcelone.

Christina :  La période confessante de 1933 à 1942

Bonhoeffer dénonce publiquement le caractère idolâtre du régime nazi, le jour même de la prise de pouvoir de Hitler en janvier 1933. Il est lun des fondateurs et animateurs de l’Église confessante, qui soppose aux courants majoritaires favorables, soit à une alliance avec le nazisme, soit à la neutralité à son égard. Il fut lun des seuls théologiens de son époque à sopposer à la marginalisation, puis à la persécution des juifs. De 1935 à 1937, il dirige le séminaire clandestin de Finkenwalde en Poméranie, qui a pour but de former les futurs pasteurs de l’Église confessante. Cest là quil écrit deux livres fondamentaux, « Le prix de la Grâce (Nachfolge)“, sur la Grâce qui coûte et la nécessité de suivre le Christ y compris dans la souffrance, et « De la vie communautaire », qui retrace lexpérience presque monastique de la vie au séminaire confessant.  De plus en plus menacé par le régime, il se décide à gagner les USA en 1939 pour un poste denseignant que des amis lui offrent. Mais il ne peut supporter cet éloignement et rentre dans son pays à la veille de la guerre. Il continue une intense activité souvent souterraine au sein de l’Église confessante, tout en commençant à prendre des contacts avec des réseaux de résistance, grâce à la complicité de membres de sa famille, haut placés dans ladministration allemande.

Jean Jacques :  La période politique de 1943 à 1945

Bonhoeffer se rend compte quil ne suffit plus de soccuper de l’Église, il faut aussi soccuper du monde, et tenter darrêter la folie destructrice du Führer. C’est pourquoi il accepte d’intégrer la résistance et même de rejoindre ceux qui planifient un attentat contre Hitler. Il est arrêté et interné en avril 1943, quelques semaines après s’être fiancé. En prison, il écrit quelques-unes de ses plus belles pages, dans ce qui sera sans doute son ouvrage le plus célèbre, « Résistance et Soumission »

Un temps musical

 

 

Citations de D Bonhoeffer : Liberté et Responsabilité   Jean Jacques

Découvrons quelques extraits de ses écritures et pensées :

Ne pas faire n’importe quoi,

mais faire et oser ce qui est juste,

ne pas planer dans le possible,

saisir courageusement le réel,

ne pas se réfugier dans la fuite des pensées,

c’est seulement dans l’action que se trouve la liberté.

Nicht das Beliebige, sondern das Rechte tun und wagen, nicht im Möglichen schweben, das Wirkliche tapfer ergreifen, nicht in der Flucht der Gedanken, allein in der Tat ist die Freiheit.

Quelle:
Widerstand und Ergebung, DBW Band 8, Seite 571

L’obéissance sait ce qui est bon et le fait.

La liberté ose agir et confie à Dieu le jugement du bien et du mal.

Gehorsam weiß, was gut ist, und tut es. Die Freiheit wagt zu handeln und stellt das Urteil über Gut und Böse Gott anheim.

« L’obéissance suit aveuglément,

La liberté a les yeux ouverts.

L’obéissance agit sans se poser de questions,

La liberté s’interroge sur le sens.

L’obéissance a les mains liées,

La liberté est créatrice.

Dans l’obéissance, l’homme suit

les commandements de Dieu,

dans la liberté, l’homme crée

de nouveaux commandements.

Dans la responsabilité,

les deux se réalisent,

l’obéissance et la liberté ».

„Gehorsam folgt blind,

Freiheit hat offene Augen.

Gehorsam handelt ohne zu fragen,

Freiheit fragt nach dem Sinn.

Gehorsam hat gebundene Hände,

Freiheit ist schöpferisch.

Im Gehorsam befolgt der Mensch

die Gebote Gottes,

in der Freiheit schafft der Mensch

neue Gebote.

In der Verantwortung realisiert sich beides,

Gehorsam und Freiheit.“

Quelle:
Ethik, DBW Band 6, Seite 288

 

 

Méditation (Christina)

Liberté et responsabilité,

soumission à la volonté de Dieu et discernement : comment l’appliquer dans l’actualité.

Ce sont deux éléments qui reviennent sans cesse dans la réflexion de Dietrich Bonhoeffer.

Bonhoeffer voit dans le Christ l’exemple parfait de l’accomplissement de la volonté de Dieu et toute la liberté pour l’accomplir.

Quand Jésus renonce aux tentations du diable, il renonce à toute sécurité et à une toute-puissance. Il accepte d’être vulnérable et fragile comme tout le monde.

Et pourtant il passe à l’action tout au long de sa mission : parfois il attire des foules, parfois il provoque des conflits, parfois il sait guérir et venir en aide, parfois il ne lui reste que les larmes de compassion.

Il obéit et pourtant toute sa vie est un libre choix, des choix qui l’emmènent à la fin à la croix.  Obéissance et liberté

A la suite du Christ, Bonhoeffer aussi ose faire des choix. Parfois dans le doute. Pas du tout sûr qu’un attentat contre un dictateur soit le bon choix. Cela reste un meurtre et le meurtre c’est proscrit, n’est-ce pas ? Mais il compte sur la grâce et le pardon de Dieu et lui confie ses choix si difficiles : La liberté ose agir et confie à Dieu le jugement du bien et du mal.

Bonhoeffer qui passe devant les tribunaux de ce monde sait que la seule chose qui compte c’est le jugement par Dieu lui-même. Il dira un jour ce qui était bon et mauvais dans nos vies … et Bonhoeffer fait confiance, non qu’il fasse tout bon, mais que Dieu le tiendra et n’abandonnera pas, même quand il n’approuve pas nos actes.

Pire que faire du mal,

C’est ne pas tenter de faire du bien.

Musique / improvisation  sur  47/23 Sur nous, merveilles. ?

Citations de D Bonhoeffer :  Faire confiance en Dieu   Christina

Quelques semaines avant sa mort (fin 1944) Dietrich Bonhoeffer écrit en prison ce poème, cette prière, pour le Nouvel An 1945,

(Résistance et soumission, Lettres et notes de captivité, Dietrich Bonhoeffer, Labor et Fides, 2006, p. 492, 493)

Dans nos recueils de cantiques, nous avons la trace d’un cantique écrit à partir de là :

47 / 23 (p. 754) . La traduction est assez fidèle au texte d’origine.

 

 

  • Je vous invite à lire ensemble le texte sur la page 754. Lecture commune et réactions

 

 

Méditation (Christina)

Le poème ne donne pas de références aux textes bibliques et pourtant elles s’imposent.

A la veille de sa mort, Jésus priait au jardin, révolté, doutant de son sort, espérant que la coupe amère passera.

A la fin de la prière, il accepte son sort. Il sait que Dieu sera avec lui aussi dans les moments les plus sombres. Que l’amour de Dieu sera plus fort que la haine et la violence commises par des hommes.

Visiblement Dietrich Bonhoeffer vit un combat intérieur semblable.

Tantôt il espère une libération, (cf les lettres écrites à sa fiancée)

Tantôt il craint le pire.

Son entourage lui montre tous les jours à quel point ses geôliers peuvent être cruels.

Rester confiant et se préparer au pire, ce sont deux émotions qui l’habitent.

Un autre poème nous en donne une idée

 

Qui suis-je ?  Lecture Jean Jacques

Auteur : Dietrich Bonhoeffer, en prison

Qui suis-je ?

Souvent, ils me disent

Que de ma cellule je sors

Détendu, ferme et serein,

Tel un gentilhomme de son château.

Qui suis-je ?

Souvent ils me disent

Qu’avec mes gardiens je parle

Aussi librement, amicalement et franchement

Que si j’avais à leur donner des ordres.

Qui suis-je ?

De même ils me disent

Que je supporte les jours de l’épreuve,

Impassible, souriant et fier,

Ainsi qu’un homme accoutumé à vaincre.

Suis-je vraiment celui qu’ils disent ?

Ou seulement cet homme que moi seul connais,

Inquiet, malade de nostalgie, pareil à un oiseau en cage,

Cherchant mon souffle comme si on m’étranglait,

Avide de couleurs, de fleurs, de chants d’oiseaux,

Assoiffé d’une bonne parole et d’une espérance humaine,

Tremblant de colère au spectacle de l’arbitraire et de l’offense la plus mesquine,

Agité par l’attente de grandes choses,

Craignant et ne pouvant rien faire pour des amis infiniment lointains,

Si las, si vide que je ne puis prier, penser, créer,

N’en pouvant plus et prêt à l’abandon.

Qui suis-je ?

Celui-là ou celui-ci ?

Aujourd’hui et homme et demain cet autre ?

Suis-je les deux à la fois ?

Un hypocrite devant les hommes Et devant moi un faible, méprisable et piteux ?

Ou bien ce qui est encore en moi ressemble-t-il à l’armée vaincue

Qui se retire en désordre devant la victoire déjà remportée ?

Qui suis-je ?

Dérision que ce monologue !

Qui que je sois,

Tu me connais :

Tu sais que je suis tien, ô Dieu !

Faire face à l’injustice, aux douleurs, au froid, aux manques, aux souffrances … bref être livré à ses bourreaux ne peut jamais se vivre facilement,

Cela engendre des peurs et du désarroi sans limite.

Si, il y a une limite.

Malgré tout ce que peut subir un être humain,

Nous ne devons pas perdre la confiance que Dieu est avec nous, qu’il nous aide à traverser ce moment. Dieu se tient côté des victimes, des souffrants.

Psaume 23 :

Quand je traverserais la vallée sombre de la mort,

Tu seras avec moi,

Ton bâton me rassure.

Croire en Dieu n’évite pas de passer par la souffrance,

Mais c’est le soutien pour la traverser.

 

Cantique :  47/23, 1.2.3.4.   Sur nous, merveilles. (P 754)

 

 

Citations de D Bonhoeffer :  La croix comme promesse et appel 

L’exemple du Christ, qui inclut la croix et la mort, reste pour Bonhoeffer un éternel appel à s’engager pour combattre les croix de ce monde, pour donner à ce monde un autre visage.

Le vendredi saint connaît ainsi pour lui un double visage : la promesse que Dieu est avec nous dans nos moments de souffrance et d’injustice,

Et l’appel et l’encouragement à les surmonter.

De même que Dieu ne l’a pas abandonné à la mort mais l’a fait sortir de là, de même c’est à nous de prendre l’engagement pour plus de justice et de bienveillance dans notre monde.

 

 

Encore quelques extraits de Bonhoeffer  :

Lecture :  Jean Jacques

Dans une communauté chrétienne, l’un des services que l’on doit rendre à l’autre est la serviabilité active. On pense d’abord à l’aide simple dans les petites choses et les choses extérieures. (…)

Nous devons être prêts à nous laisser interrompre par Dieu. Dieu contrecarrera sans cesse, voire quotidiennement, nos chemins et nos plans en nous envoyant des personnes avec leurs exigences et leurs requêtes sur notre chemin. Nous pouvons alors passer à côté d’eux, occupés par les affaires importantes de notre journée, comme le prêtre passait à côté de celui qui était tombé parmi les brigands, peut-être en lisant la Bible (Luc 10, 31).

Nous passons alors devant le signe de la croix érigé visiblement dans notre vie, qui veut nous montrer que ce n’est pas notre voie qui est valable, mais celle de Dieu. C’est un fait étrange que les chrétiens et les théologiens considèrent souvent leur travail comme si important et urgent qu’ils ne veulent pas être interrompus par quoi que ce soit.

Ils pensent ainsi rendre service à Dieu, tout en méprisant la « voie tortueuse » de Dieu.

Ein Dienst, der in einer christlichen Gemeinschaft einer
dem anderen tun soll, ist die tätige Hilfsbereitschaft. Dabei
ist zunächst an die schlichte Hilfe in kleinen und äußeren Dingen
gedacht. (…)

Wir müssen bereit werden, uns von Gott unterbrechen zu lassen. Gott wird unsere Wege und Pläne immer wieder, ja
täglich durchkreuzen, indem er uns Menschen mit ihren Ansprüchen
und Bitten über den Weg schickt. Wir können dann an ihnen vorübergehen, beschäftigt mit den Wichtigkeiten
unseres Tages, wie der Priester an dem unter die Räuber Gefallenen
vorüberging, vielleicht – in der Bibel lesend (Lukas 10, 31).

Wir gehen dann an dem sichtbar in unserem Leben aufgerichteten
Kreuzeszeichen vorüber, das uns zeigen will, daß nicht unser
Weg, sondern Gottes Weg gilt. Es ist eine seltsame Tatsache,
daß gerade Christen und Theologen ihre Arbeit oft für so
wichtig und dringlich halten, daß sie sich darin durch nichts
unterbrechen lassen wollen. Sie meinen damit Gott einen
Dienst zu tun, und verachten dabei den »krummen oder doch geraden Weg« Gottes.

Quelle:
Gemeinsames Leben/Das Gebetbuch der Bibel, DBW Band 5, Seite 84

Regarde les gens dans les yeux. Tu sauras alors ce qu’ils pensent.

Remarque comment les gens rient. Écoute comment les gens parlent de leurs parents. Écoute comment ils parlent de Dieu.

Sieh den Menschen in die Augen. Dann wirst du wissen, wie sie es meinen. Merke darauf, wie die Menschen lachen. Höre, wie die Menschen von ihren Eltern reden. Höre, wie sie von Gott reden.

Quelle:
Barcelona, Berlin, Amerika 1928-1931, DBW Band 10, Seite 544

Ce n’est pas l’homme le plus lointain qui est pour nous le plus grand mystère, mais précisément le plus proche.

Nicht der fernste Mensch ist uns das größte Geheimnis, sondern gerade der Nächste.

Quelle:
London 1933-1935, DBW Band 13, Seite 360

 

 

Méditation : Christina

Vouloir faire communion,

C’est un axe importante dans la foi de Dietrich Bonhoeffer.

C’est dans la communion, qu’on va découvrir Dieu proche de nous.

Un Dieu qui nous engage.

Un Dieu qui compte sur nous pour qu’on se lève contre les bourreaux de notre monde.

Voici, en bref, sa conviction.

Ce soir, face à la mort

Face à la mort du Christ,

Face à la mort de tellement d’autres humains qui ont subi et subissent encore la violence de ce monde,

Un encouragement à dire notre désarroi et

À prendre notre courage pour se lever contre.

Ce soir face à la mort du Christ

Face à la mort de tellement d’autres humains qui ont subi

et subissent encore la violence de ce monde,

Une invitation à nous soumettre à la volonté de Dieu de protéger la vie

Et en conséquence d’intégrer la résistance contre toutes les menaces de la vie.

Face à la mort et aux puissances destructives, se mettre à la recherche de la force de vivre.

Et Dieu sera proche,

Et Dieu nous fortifiera,

Et Dieu nous aidera …

 

Prions  et chantons avec des paroles de D Bonhoeffer

 

47/09, 1.2.3.  Nous venons près de toi (p. 738)

 

 

Avant de nous quitter, prions

Dieu, tu n’abandonnes personne.

C’est ce que tu as dit.

C’est pourquoi nous te recommandons vivement les personnes,

à qui nous pensons particulièrement aujourd’hui.

Nous te prions pour tous ceux

pour qui la souffrance a coupé la parole :

Les personnes en deuil, les malades, les mourants.

Nous t’invoquons :

49/13, 1. Reste avec nous (p. 785)

Nous te prions pour tous celles et ceux,

qui n’ont personne pour les défendre.

Les enfants maltraités, les pauvres, les torturés.

Nous te prions pour tous ceux qui sont transformés en victimes :

à l’école, au travail, dans les zones de guerre.

Nous te prions pour tous ceux qui se posent en victimes,

Tous ceux qui sont fatigués de la vie,

Tous ceux qui sont aux prises avec des addictions,

Tous ceux qui se font du mal à eux-mêmes.

Tu ne laisses personne seul.

Nous non plus, Dieu d’amour.

Hâte-toi de nous aider.

49/13, 2.  En toi nos coeurs  (p. 785)

Personne ne vit pour soi-même.

Et personne ne meurt pour soi-même.

C’est pourquoi nous pensons aux autres.

Dans le silence de nos coeurs nous les présentons devant toi.

Silence

Prends soin d’eux.

49/13, 3.4.   En toi nos coeurs  (p. 785)

 

 

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux,

que ton nom soit sanctifié,

que ton règne vienne,

que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourdhui notre pain de ce jour.

Pardonne-nous nos offenses

comme nous pardonnons aussi

à ceux qui nous ont offensés.

Ne nous ne laisse pas entrer en tentation

mais délivre-nous du mal,

car cest à toi quappartiennent

le règne, la puissance et la gloire,

aux siècles des siècles.  Amen.

 

 

Annonces et Offrande (avec musique)

 

Envoi et Bénédictions

Marchez sous le signe de la croix.

C’est une promesse : Dieu est proche de nous dans toutes les souffrances.

Marchez sous le signe de la croix.

Elle nous invite à rester vigilants et à nous dresser contre l’injustice.

Marchez sous le signe de la croix,

afin que la souffrance ne nous divise pas mais nous unisse,

que nous nous aidions à porter nos croix

En gardant l’espérance.

Que le SEIGNEUR te bénisse et te garde !

Que le SEIGNEUR fasse briller sa face sur toi et t’accorde sa grâce !

Que le SEIGNEUR lève sa face vers toi et te donne la paix !

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