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Prières, textes et chants de confinement
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Chers paroissiennes et paroissiens,
En cette période de confinement, vous trouverez ci-dessous des prières et chants afin d’égayer et d’inspirer votre quotidien
De la part du pasteur …
Ajoutée le 8 mai 2020
Psaume 23 « revisité »
Proposé par Jean-Charles Tenreiro
Ajoutée le 4 mai 2020
Le Seigneur est mon guide en qui j’ai toute confiance.
ce qu’il me faut vraiment, je l’aurai toujours avec lui.
Ce que je me procure, c’est lui qui me le donne :
Aliments et frères, plaisir et travail.
Ce dont j’ai le plus soif, il me l’assure :
Pour lui, je suis quelqu’un, il a une parole pour moi.
il me donne du repos, là où je suis bien.
En lui je me retrouve.
Je m’inspire de lui pour mon action ;
Je suis en bonne voie.
Il se fait un honneur de m’accompagner mystérieusement.
Même quand je me sens au fond du trou,
Quand je broie du noir et que la mort me frôle,
Je n’ai pas peur : tu es là,
Comme une ombre sur moi,
Comme une main sur mon épaule, me voilà rassuré.
Parfois, je me trouve entouré d’ennemis,
ou bien en moi même je me vois divisé.
Alors, pour refaire mes forces,
Tu m’invites à ta table,
Tu me réconcilies avec moi et les autres,
Et bientôt c’est la fête.
Oui, ce que tu veux c’est que je vive bien.
Oui, ce qui est vrai c’est que tu ne nous lâches pas.
Ton amour est comme une maison,
Et, chose formidable, moi, j’y ai ma place.
Une histoire pour petits et grands (trouvé sur internet et partagé)
Proposé par Jean-Charles Tenreiro
Ajoutée le 4 mai 2020
Un professeur a apporté des ballons à l’école et a demandé aux enfants de les gonfler.
Et que chacun écrive son nom sur un ballon.
Ils ont jeté tous les ballons dans le couloir et le professeur les a mélangés d’un bout à l’autre.
Ensuite le professeur leur a donné 5 minutes pour trouver le ballon avec leur nom dessus. Les enfants allaient dans tous les sens, regardant frénétiquement, mais quand le temps a été écoulé, personne n’avait trouvé son propre ballon.
Puis le professeur leur a dit de prendre le ballon le plus proche d’eux et de le donner à la personne dont le nom est écrit dessus. En moins de 2 minutes chacun avait son propre ballon.
À la fin, après que les élèves aient pu s’exprimer sur ce qu’ils apprenaient de cette expérience, le professeur a dit ceci:
« Les ballons sont comme le bonheur. Personne ne le trouvera s’il cherche le sien seulement. Au lieu de cela, si tout le monde se soucie les uns des autres, chacun trouvera son propre bonheur plus aisément. »
Trouvé sur internet et partagé
« A toi la gloire en confinement »
Créé par 27 paroissiens et amis de la paroisse
Ajoutée le 22 avril 2020
Prière de « Vie Chrétienne » datant de mars 2003
Proposée par Marie-Antoinette Schweisguth
Ajoutée le 22 avril 2020
La joyeuse Pâque 2020 des pasteurs de la région parisienne
Proposé par Jean-Charles Tenreiro
Ajouté le 14 avril 2020
Message de Pâques 2020
Par la pasteure Emmanuelle Seyboldt
Présidente du Conseil national de l’Eglise protestante unie de France
Ajouté le 11 avril 2020
« Jésus vient, alors que les portes étaient fermées ; debout au milieu d’eux,
il leur dit : Que la paix soit avec vous. » Jean 20,26
Frères et sœurs,
Christ est ressuscité !
La Bonne Nouvelle nous parvient malgré les portes fermées, malgré les célébrations
empêchées, malgré la circulation contrôlée.
Christ est ressuscité ! La pierre a été roulée loin du tombeau, la mort a été vaincue, le Christ a
été relevé.
La Bonne Nouvelle de la résurrection s’introduit dans les maisons, alors même que la peur de
la mort a conduit de nombreux pays à limiter les déplacements de leur population.
La Bonne Nouvelle s’infiltre dans nos cœurs, là même où nous craignons pour nous-mêmes ou
nos proches, là même où nous pleurons un être aimé, un ami.
La Bonne Nouvelle s’immisce dans nos pensées, alors que nous ne faisons qu’entrevoir les
conséquences tragiques de cette pandémie mondiale et que l’avenir est tellement incertain.
Christ est ressuscité ! Le soir du vendredi, il a été crucifié comme un malfaiteur. Mais trois
jours après, il a été relevé d’entre les morts. Il est vivant aujourd’hui !
La résurrection ne nous assure pas que nous ne mourrons pas. Elle ne nous assure pas non plus
que nous serions miraculeusement épargnés ou que nous pourrions passer outre les règles
sanitaires. La mort et la résurrection du Christ signifient que Dieu est présent avec nous dans
les épreuves, qu’il les traverse avec nous et qu’il nous conduit vers la vie. La promesse est
accomplie.
Cette année, la fête de Pâques, en pleine pandémie de Coronavirus, n’a pas le même goût que
d’habitude. Que pouvons-nous apprendre en ce temps si particulier ?
Alors que nous ne pouvons pas nous rassembler avec les frères et sœurs, alors que nous ne
pouvons pas partager le pain et le vin du repas du Seigneur, Dieu, dans son amour de Père,
maintient en communion tous ses enfants. Nous sommes mystérieusement reliés à travers
l’espace et le temps.
Alors que nous ne pouvons pas rejoindre nos familles, nos amis, alors que beaucoup vivront
seuls cette journée, chacun peut découvrir en lui-même ce que le Christ apporte : la paix et la
joie.
Que nous soyons confinés seul ou en famille, soignants harassés de travail sur le front de la
lutte contre l’épidémie, que ce temps permette d’approfondir le respect, la tendresse et l’amour,
à distance ou dans un espace exigu.
Alors que nous sommes empêchés d’aider dans la rencontre, nous pouvons aider d’autres
manières : nous pouvons rester attentifs, écrire, téléphoner, soutenir financièrement, et bien au-
delà des frontières. Nous sommes enfermés entre des murs mais pas fermés au monde et cela
est encore plus vrai en ce matin de Pâques.
Cette pandémie prendra fin. Nous ne savons pas quand ni comment, mais elle prendra fin.
Viendra le temps de l’analyse.
Déjà, le péril a vu émerger les discours habituels des temps de crise : racisme répugnant,
théories du complot, discours délirants… Mais plus sérieusement, ce que cette pandémie met
cruellement en lumière, c’est à la fois la vulnérabilité humaine et l’inégalité des conditions de
vie qui rend encore plus vulnérables les plus fragiles. Elle révèle l’incapacité de notre modèle
économique et environnemental à subvenir aux besoins fondamentaux des vivants.
Demain, saurons-nous construire un monde plus fraternel, plus juste et plus solidaire, un monde
au goût de résurrection ? Le Christ sera à nos côtés pour cet immense chantier. N’ayons pas
peur.
Aujourd’hui, Christ est ressuscité ! Il est libération ! Il est consolation ! Il est paix et joie ! Il est
la vie !
Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité. Alléluia !
Pour (re)visionner le culte du vendredi saint :
Les 7 dernières paroles du Christ sur la croix Joseph HAYDN
Proposé par Jean-Charles Tenreiro
Ajouté le 11 avril 2020
Yoga & Hypnoses à écouter
Proposé par Dulcinée Mauricio
Ajouté le 9 avril 2020
Yin yoga: https://www.douxmieuxetre.com/
Hypnoses à écouter pour trouver le calme: https://www.douxmieuxetre.com/
Le blog du pasteur Antoine Nouis : un regard sur l’actualité religieuse et sociétale
Proposé par Juliette Thin
Ajouté le 7 avril 2020
https://leblogdantoinenouis.fr
Image proposée par Juliette Thin
Ajoutée le 7 avril 2020
Bach to Africa
Proposé par Jean-Charles Tenreiro
Ajouté le 5 avril 2020
Le confinement par Soeur Mireille
Proposé par Juliette Thin
Ajouté le 5 avril 2020
Le confinement par Soeur Mireille (cliquez ici)
Photographie proposée par Juliette Thin
Ajoutée le 5 avril 2020
Arvo Pârt: Vater Unser (Our Father)
Proposée par Juliette Thin
Ajoutée le 5 avril 2020
Confession de foi du culte du 5 avril 2020
Proposée par Jean-Charles Tenreiro
Ajoutée le 5 avril 2020
Je crois en Dieu, le Père,
Il confie sa Parole à ses amis et la destine à tous les hommes et à toutes les femmes.
Je crois en Jésus-Christ, Le Fils,
c’est l’envoyé de Dieu qui a accompli la Parole de son Père.
Je crois en l’Esprit saint,
il rassemble les croyants et fait de nos communautés de vraies maisons de prière.
Louis Armstrong – What a wonderful world (1967)
Proposé par Jean-Charles Tenreiro ( Il aurait voulu terminer le culte du 29 mars avec cette chanson)
Ajoutée le 30 mars 2020
I see trees of green
J’aperçois des arbres verts
Red roses too
Des roses rouges également
I see them bloom
Je les vois s’épanouir
For me and you
Pour toi et moi
And I think to myself
Et je me dis tout bas
What a wonderful world
Quel monde merveilleux
I see skies of blue
Je vois des cieux bleus
And clouds of white
Et de blancs nuages
The bright blessed day
L’éclatant jour béni
The dark sacred night
La sombre nuit sacrée
And I think to myself
Et je me dis tout bas
What a wonderful world
Quel monde merveilleux
The colours of the rainbow
Les couleurs de l’arc-en-ciel
So pretty in the sky
Si jolies dans le ciel
Are also on the faces
Sont aussi sur les visages
Of people going by
Des passants
I see friends shaking hands
Je vois des amis se serrer la main
Saying « How do you do ? »
Se dire « comment vas-tu »
They’re really saying « I love you »
En réalité ils se disent « je t’aime »
I hear babies cry
J’entends des bébés pleurer
I watch them grow
Je les vois grandir
They’ll learn much more
Ils apprendront bien plus
Than I’ll ever know
Que je n’en saurai jamais
And I think to myself
Et je me dis tout bas
What a wonderful world
Quel monde merveilleux
Prière de Dietrich Bonhoeffer (alors isolé en prison)
Proposée par Véronique Delaune-Graber
Ajoutée le 30 mars 2020
« Je me rappelle avec effusion de cœur, quand je marchais entouré de la foule et que je m’avançais à sa tête vers la maison de Dieu, au milieu des cris de joie et des actions de grâces d’une multitude en fête (Psaume 42,5)
Je suis seul : il n’y a personne à qui je puisse vider mon cœur. Alors je le fais devant moi et devant le Dieu auquel je crie ; Il est bon de vider son cœur dans la solitude et de ne pas ravaler son chagrin.
Mais plus je suis seul, plus j’ai le désir d’être en communion avec d’autres chrétiens, de célébrer ensemble le culte, de prier, de chanter, de louer, de rendre grâces et de faire la fête ensemble.
Je me rappelle de cette communion, et en moi grandit l’amour que je lui porte. Celui qui crie à Dieu crie à Jésus-Christ, et celui qui crie à Jésus-Christ crie à l’Eglise.
Dieu, Saint-Esprit, offre-moi des frères avec lesquels je sois en communion, dans la foi et dans la prière, avec lesquels je puisse porter tous les fardeaux qui me sont imposés.
Ramène-moi dans ton Eglise, vers Ta Parole et vers ta Sainte Cène. »
Et je peux peut-être rajouter :
Seigneur, merci de m’offrir des frères et sœurs avec lesquels je suis en communion, dans la foi et la prière, avec lesquels je peux rendre grâces pour tous les cadeaux qui nous sont accordés jour après jour, pour vivre dans l’Espérance cette période si particulière.
Image proposée par Juliette Thin
Ajoutée le 29 mars 2020
Valérie Rodriguez, directrice de la Frat’ de Trappes imagine toutes les petites choses qui auront changé après…
Proposée par Marie-Antoinette Schweisguth
Ajoutée le 27 mars 2020
Un jour on sortira, on sortira et on sera contents de croiser des vieux dans la rue, de faire la queue trois plombes derrière eux dans les supermarchés et d’attendre avec eux dans une salle d’attente bondée… On les remerciera d’être vivants !
Un jour on sortira et on embrassera le voisin grincheux qui mettait toujours sa poubelle en travers du chemin… D’ailleurs depuis il ne le fait plus et il sourit parfois…
Un jour on sortira et quand nos enfants rentreront de l’école, ils auront dans leurs cartables des dessins de super héros : le docteur, la maîtresse, l’éboueur, la caissière et le livreur…
Un jour on sortira et on trouvera beaux tous ceux que l’on croisera dans la rue – même les moches – parce qu’ ils seront vivants.
Un jour on sortira et on ira boire un café en terrasse, on fermera les yeux pour savourer cet instant.
Un jour on sortira pour aller faire les courses pour de vrai et on échangera des sourires complices au rayon « pâtes » et au rayon « PQ », on se comprendra sans se parler.
Un jour on sortira et on pardonnera à ceux qui nous ont fait du mal parce-qu’ils auraient pu ne plus être là ; on demandera pardon à ceux qu’on a blessé du temps de notre insouciance, de notre indifférence …
Un jour on sortira et on se souviendra du temps qui a passé – si lentement pour une fois – des livres qu’on a lu, de ceux à qui on a parlé au téléphone, de toutes les blagues échangées par SMS, par mail et par wathsapp.
Un jour on sortira et on essaiera d’oublier les cris qu’on a poussé sur nos enfants, les exaspérations, les impatiences et les attestations de sortie et on pensera souvent à ceux qui vivent ça tous les jours, à ceux qui sont confinés sous les bombes.
Un jour on sortira et certains mots auront pris un nouveau sens : famille, amis, proches, collègues, enfants, parents ou genre humain tout simplement
Un jour on sortira et on essaiera de s’aimer…
Des nouvelles de l’orgue
Proposé par Marc Tenneroni
Ajouté le 27 mars 2020
Je suis passé cet après-midi au temple. J’ai trouvé l’orgue dans un piteux état.
Lui, d’habitude si majestueusement campé sur la tribune, était bien bas.
Le moteur tournait bien, quoiqu’au ralenti, mais rien ne sortait de ses tuyaux.
Au bout d’un moment, j’ai compris que rien ne servait d’ajouter des jeux.
Le souffle manquait.
Je me suis alors arrêté et je lui ai parlé :
(Je crois qu’il en « pince » un peu pour Daria !)
Je lui ai donc expliqué le covid19 et le confinement.
Alors il était très triste pour nous. Et il m’a dit, alors dimanche il n’y aura encore personne.
Non, pas encore, ai-je répondu. Mais si tu veux, ensemble, on peut prendre le programme du culte.
Nous avons alors pris le premier spontané assez doucement (un seul jeu au clavier inférieur)
« Heureux celui dont la plus grande joie,
Est nuit et jour de méditer ta loi.
Il ne suit pas le conseil des rebelles,
Il ne fait pas route avec l’infidèle,
Il ne vient pas s’asseoir chez les moqueurs,
Mais devant toi est simple dans son cœur ».
Le son n’était pas là, mais nous sommes arrivés au bout.
Je n’ai pas proposé de cantique, car je sentais bien qu’il n’avait pas la forme.
J’ai préféré passer tout de suite au deuxième spontané
« Nous chanterons pour toi Seigneur,
Tu nous as fait revivre,
Que ta Parole, dans nos cœurs,
A jamais nous délivre »
Là j’ai senti que la circulation d’air se faisait mieux dans les tuyaux.
J’ai alors tenté le quatrième spontané, en mettant cette fois-ci les jeux du pédalier, pour voir si les basses allaient suivre :
« Béni soit le Seigneur,
Le Fils du Dieu qui aime,
Qui pour nous se fit homme
Et qui s’offrit lui-même.
Il devint Serviteur, cloué sur une croix,
Et Dieu l’a élevé plus haut que tous les rois ».
Tout a bien marché : Le souffle profond des basses et la suavité de la flûte, tels que nous les connaissons à notre bel instrument.
Je lui ai proposé alors d’augmenter le volume pour le spontané que l’on chante après la cène.
Il était d’accord. Alors, bien que le temple soit vide, j’ai mis tous les jeux, toutes les tirasses, bref, ce que l’on appelle le Grand Jeu et nous avons, ensemble, chanté triple forte :
« Ton nom Seigneur est un nom magnifique !
Sans fin la terre en reprend le cantique ;
Elle répond de toute sa beauté
A la splendeur du ciel illuminé ».
Il n’y avait pas grand monde. Il y avait même personne, mais, dans cette quiétude, entendre nos voix résonner, avec ces paroles, nous a fait du bien.
J’ai néanmoins perçu que ce dernier chant l’avait un peu fatigué. La solitude de l’orgue n’est pas sans effet. Alors, pour ne pas l’épuiser, très doucement, comme une prière, nous avons ensemble chanté le spontané qui suit la bénédiction :
« Augmente-nous tes grâces,
Donne-nous ton Esprit ;
Fais-nous suivre les traces
De ton Fils Jésus-Christ.
Garde-nous, Dieu fidèle,
En ta puissante main,
Pour la vie éternelle,
Pour ce jour et demain ! »
Puis nous nous sommes quittés dans ce silence, mais nous entendions résonner aux confins de la charpente, quelques échos de nos derniers accents.
4 petites Prières de St François d’Assise (sur une musique de Francis Poulenc)
Proposées par François et Mathieu Postel
Ajoutées le 27 mars 2020
1
Salut, Dame Sainte, reine très sainte, mère de Dieu,ô Marie qui êtes vierge perpétuellement,élue par le très saint Père du Ciel,consacrée par Lui avec son très saint Fils bien aimé et l’Esprit Paraclet,vous en qui fut et demeure toute plénitude de grâce et tout bien !Salut, palais ; salut, tabernacle ;salut, maison ; salut, vêtement ; salut, servante ; salut, mère de Dieu !Et salut à vous toutes,saintes vertus qui par la grâce et l’illumination du Saint Esprit,êtes versées dans les cœurs des fidèles et, d’infidèles que nous sommes,nous rendez fidèles à Dieu !2
Tout puissant, très saint, très haut et souverain Dieu ;souverain bien, bien universel, bien total ;toi qui seul est bon ;puissions-nous te rendre toute louange, toute gloire,toute reconnaissance, tout honneur, toute bénédiction ;puissions-nous te rapporter toujours à toi tous les biens. Amen.3
Seigneur, je vous en prie,que la force brûlante et douce de votre amourabsorbe mon âme et la retire de tout ce qui est sous le cielafin que je meure par amour de votre amour,puisque vous avez daigné mourir par amour de mon amour.4
O mes très chers frèreset mes enfants bénis pour toute l’éternité,écoutez-moi, écoutez la voix de votre Père :Nous avons promis de grandes choses,on nous a promis de plus grandes ;gardons les unes et soupirons après les autres.Le plaisir est court, la peine éternelle.La souffrance est légère, la gloire infinie.Beaucoup sont appelés, peu sont élus,tous recevront ce qu’ils auront mérité. Ainsi soit-il.
Prière d’un prêtre italien en quarantaine dont le frère prêtre est mort du covid-19
Proposée par Jean-Charles Tenreiro
Ajoutée le 27 mars 2020
Je reste à la maison, Seigneur ! Et aujourd’hui, je m’en rends compte,
tu m’as appris cela, demeurant obéissant au Père, pendant trente ans dans la maison de Nazareth, en attente de la grande mission.
Je reste à la maison, Seigneur, et dans l’atelier de Joseph, ton gardien et le mien,
j’apprends à travailler, à obéir, pour arrondir les angles de ma vie
et te préparer une œuvre d’art.
Je reste à la maison, Seigneur ! Et je sais que je ne suis pas seul parce que Marie, comme toute mère, est dans la pièce à côté, en train de faire des corvées et de préparer le déjeuner
pour nous tous, la famille de Dieu.
Je reste à la maison, Seigneur ! Et je le fais de manière responsable pour mon propre bien,
pour la santé de ma ville, de mes proches, et pour le bien de mon frère, que tu as mis à côté de moi, me demandant de m’en occuper dans le jardin de la vie.
Je reste à la maison, Seigneur ! Et dans le silence de Nazareth, je m’engage à prier, à lire, étudier, méditer, être utile pour les petits travaux, afin de rendre notre maison plus belle et plus accueillante.
Je reste à la maison, Seigneur ! Et le matin, je te remercie pour le nouveau jour que tu me donnes, en essayant de ne pas la gâcher et l’accueillir avec émerveillement, comme un cadeau et une surprise de Pâques.
Je reste à la maison, Seigneur ! Et à midi, je recevrai la salutation de l’ange, je me rendrai utile pour l’amour, en communion avec toi qui t’es fait chair pour habiter parmi nous ;
et, fatigué par le voyage, assoiffé, je te rencontrerai au puits de Jacob, et assoiffé d’amour sur la Croix.
Je reste à la maison, Seigneur ! Et si le soir me prend la mélancolie, je t’invoquerai comme les disciples d’Emmaüs : reste avec nous, le soir est arrivé et le soleil se couche.
Je reste à la maison, Seigneur ! Et dans la nuit, en communion de prière avec les nombreux malades, les personnes seules et tous les soignants, j’attendrai l’aurore pour chanter à nouveau ta miséricorde et dire à tout le monde que, dans les tempêtes, tu as été mon refuge.
Je reste à la maison, Seigneur ! Et je ne me sens pas seul et abandonné, parce que tu me l’as dit : je suis avec vous tous les jours. Oui, et surtout en ces jours de confusion, ô Seigneur, dans lesquels, si ma présence n’est pas nécessaire, je vais atteindre chacun, uniquement avec les ailes de la prière.
Amen.
En attendant dimanche…
Proposé par Marc Tenneroni
Ajouté le 26 mars 2020
1. Confie à Dieu ta route,
Dieu sait ce qu’il te faut.
Jamais le moindre doute
Ne le prend en défaut.
Quand à travers l’espace
Il guide astres et vents,
Ne crois-tu pas qu’il trace
La route à ses enfants ?
2. Tout chemin qu’on t’impose
Peut devenir le sien ;
Chaque jour il dispose
De quelque autre moyen ;
Il vient, tout est lumière ;
Il dit, tout est bienfait ;
Nul ne met de barrière
A ce que sa main fait.
3. Consens à lui remettre
Le poids de ton souci !
Il règne, il est le maître,
Maintenant et ici.
Captif, pendant tes veilles,
De tourments superflus,
Bientôt tu t’émerveilles
De voir qu’ils ne sont plus.
4. Bénis, ô Dieu, nos routes,
Nous les suivrons heureux.
Car toi qui nous écoutes,
Tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres,
J’y marche par la foi :
Même au travers des ombres,
Ils conduisent à toi.
Texte de Denis Heller
Ajouté le 25 mars 2020
En cette période inédite et insolite de pandémie, nous voilà Seigneur, amenés à traverser
l’épreuve du confinement et de l’isolement .
Préserve nous de la tentation du découragement, du recroquevillement, du repli sur nous-
mêmes, et du sauve qui peut .
Donne nous de savoir garder la tête froide et le cœur chaud, de garder raison, de garder
confiance, de garder humanité.
Que nos cœurs restent largement ouverts aux besoins de nos proches, de nos voisins, des
plus fragiles.
Nous pourrions être saisis par la peur de lendemains incertains et par l’angoisse du vide.
Aide à nous à habiter pleinement le présent, en ta présence, dans l’attention à ce qu’il
convient de faire pour nous même et pour les autres. Fais nous emprunter toujours et
encore des chemins de vie ; donne nous d’imaginer de nouvelles formes d’activités, de
fraternité et de solidarité.
Nous te confions tous ceux que le virus a atteint sévèrement et qui luttent pour la vie, leurs
familles inquiètes dans l’impossibilité de les entourer.
Nous te remettons le personnel soignant admirable de courage et de dévouement.
Renouvelle leur force.
Nous pensons à tous ceux que ce temps trouble et troublant, fragilise et angoisse.
Nous portons dans nos prières les personnes soucieuses de leur devenir, de leur revenu, de
leur travail , de leur vie professionnelle , les entrepreneurs comme les salariés .
Nous intercédons pour ceux qui dans ces moments particuliers sont les premiers oubliés ;
les SDF, les plus précaires, les immigrés
Prier pour eux, c’est à la mesure de nos moyens et de nos possibilités, agir pour eux, avec la
force que tu nous donneras.
Que les jours à venir qui correspondent à la période de Carême, deviennent pour chacun
l’occasion de se retrouver lui même, devant toi, en vérité sur l’essentiel . Que pour les
couples et pour les familles, ce temps soit propice au partage, aux échanges, à l’écoute
mutuelle.
Seigneur comme toute épreuve, celle ci peut être négative ou positive.
Ne nous laisse pas entrer en tentation mais donne nous force et foi pour la traverser en
restant debout dans la confiance.
Ensemble, liés les uns aux autres, malgré les distances qui nous séparent, nous te disons.
NOTRE PERE ……
Que la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, garde vos cœurs et vos
pensées en Jésus-Christ. ( Philippiens 4 v 7)
GUETTEUR DE L’AUBE
Proposé par Jean-Charles Tenreiro
Ajouté le 24 mars 2020
Guetteur de l’aube, à l’affût de Dieu,
Sais-tu qu’il guette au plus noir de toi,
Une aurore ?
Chercheur d’eau vive, pèlerin de Dieu,
Sais-tu qu’Il cherche au plus dur de toi,
Une source ?
Mendiant sans force, mains tendues vers Dieu,
Sais-tu qu’Il aime au plus creux de toi,
La faiblesse ?
Joueur de flûte, amoureux de Dieu,
Sais-tu qu’Il est au plus Sien de toi,
La prière ?
Prière de St Grégoire de Naziance (329-390)
Proposée par Nicolas Beaude
Ajoutée le 24 mars 2020
Ô Toi l’au-delà de tout, comment t’appeler d’un autre nom ?
Quelle hymne peut te chanter ? Aucun mot ne t’exprime.
Quel esprit te saisit ? Nulle intelligence ne te conçoit.
Seul, tu es ineffable ; tout ce qui se dit est sorti de toi.
Seul, tu es inconnaissable ; tout ce qui se pense est sorti de toi.
Tous les êtres te célèbrent, ceux qui parlent et ceux qui sont muets.
Tous les êtres te rendent hommage, ceux qui pensent comme ceux qui ne pensent pas.
L’universel désir, le gémissement de tous aspire vers toi.
Tout ce qui existe te prie et vers toi tout être qui sait lire ton univers fait monter un hymne de silence.
Tout ce qui demeure, demeure en toi seul.
Le mouvement de l’univers déferle en toi.
De tous les êtres tu es la fin, tu es unique.
Tu es chacun et tu n’es aucun. Tu n’es pas un être seul, tu n’es pas l’ensemble :
Tu as tous les noms, comment t’appellerai-je ?
Toi le seul qu’on ne peut nommer ; quel esprit céleste pourra pénétrer les nuées qui voilent le ciel lui-même ?
Aie pitié, ô Toi, l’au-delà de tout ; comment t’appeler d’un autre nom ?
Amen.
Cantique de Jean Racine (1639-1699) par Gabriel Fauré
Proposé par Juliette Thin
Ajouté le 24 mars 2020
Verbe égal au très Haut
Notre unique espérance
Jour éternel
De la paisible nuit
Nous rompons le silence
Divin Sauveur, jette sur nous les yeux
Répands sur nous le feu de ta grâce puissante
Que tout l’enfer
Fuit au son de ta voix
Dissipe le sommeil d’une âme languissante
Qui la conduit à l’oubli de tes lois
O Christ soit favorable à ce peuple fidèle
Pour te bénir maintenant rassemblé
Reçois les chants qu’il offre
A ta gloire immortelle
Et de tes dons qu’il retourne comblé
Chant « Heureux celui dont la plus grande joie »
Proposé par Mathieu Postel
Ajouté le 23 mars 2020
Heureux celui dont la plus grande joie
Est nuit et jour de méditer ta loi
Il ne suit pas le conseil des rebelles
Il ne fait pas route avec l’infidèle
Il ne vient pas s’asseoir avec les moqueurs
Il est pareil à l’arbre au bord de l’eau
Dieu est pour lui fraîcheur et renouveau
L’été brûlant laisse ses feuilles vertes
Des plus beaux fruits ses branches sont couvertes
Chaque printemps il s’éveille et fleurit
Comme la paille emportée par le vent
Ainsi l’injuste au jour du jugement
Sera banni du peuples des fidèles
De ceux qu’anime une joie éterne